Ce soir là, mon amoureux était disponible, et j’avais une idée qui me trottait en tête depuis quelques semaines...
Nous décidâmes d’aller nous perdre quelques heures dans la moiteur d’un sauna bordelais.
Un petit tour au hammam pour nous débarrasser de nos toxines et stress de la semaine puis on plonge dans le jacuzzi, ses eaux vibrantes et ses recoins encore plus sombres, habité par de mystérieuses créatures gémissantes...
Après quelques caresses à deux, n’étant tombés sous le charme de personne, je le pris par la main et l’emmenai dans le dédale de couloirs du sauna.
Au loin j’entendis de jolis bruits de plaisir d’une femme. En m’approchant, je compris que cela venait de la pièce où règne le noir absolu. j’aime les endroits comme celui-ci, qui jouent avec vos sens. Il ne restait que l’ouïe pour s’orienter, et le toucher pour avancer « à l’aveugle ».
Je pris mon homme tendrement par la queue pour nous rapprocher des cris de jouissance.
Je n’osai pas nous inviter dans le jeu mais décidai de rester là à caresser le sexe de mon amant, lui léchant les tétons, mouillant abondamment grâce à la merveilleuse bande-son unique et improvisée qui enveloppait jusqu’aux murs de la pièce.
Mes soupirs gagnaient à leur tout en intensité et volume, donnant envie à mon compagnon de les pousser à leur paroxysme en se mettant à genoux entre mes cuisses...Privée de la vue et accompagnée de sons enivrants, je me laissais aller à ce plaisir qu’il me donnait.
Je sentais mon sexe se gonfler sous ses doux coups de langue.
Il colla mes mains contre le mur, j’étais à sa merci, et il savait que ça amplifiait mes sensations. Je savais qu’il ne me lâcherait pas tout de suite.
Ma seule manière de m’échapper était de fuir dans les contrées du plaisir.
Je m’y suis perdue un moment...elles sont très vallonnées vous savez ? Des collines, des creux doux et accueillants....des torrents puissants.
J’ai fini par retrouver le chemin du retour, au fond d’une grotte où je m’étais abritée des pluies tropicales...étrangement cette grotte avait les parois très humides, allez comprendre...
Le silence régnait à nouveau autour de nous, et il m’enveloppait de ses bras, me laissant prendre le temps de revenir à moi, à lui.
Nous reprîmes le couloir, et par une porte j’aperçus un lieu qui a le don de me titiller: un gloryhole.
Je décidai de nous y poser un instant, après avoir fermé à clé le temps de reprendre mes esprits.
Assis sur le matelas, nous nous embrassions langoureusement, mes lèvres attrapant et suçant doucement sa langue, comme je pourrais sucer sa queue. Et je sentais bien que ça ne le laissait pas insensible.
Au loin j’entendis le rideau de perles métalliques bouger, puis des bruits de pas dans la pièce d’à côté.
Timidement, une queue se manifesta à l’un des glory holes. Au repos mais plutôt jolie, et ne demandant qu’à jouer.
Mon regard allait de la queue vers mon homme, de mon homme vers la queue...L’oeil malicieux, je dirigeai ma main vers ce sexe et le frôlai, regardant à la fois l’effet que je lui faisais, et ce qu’il se passait dans le regard de mon compagnon.
On avait souvent parlé de jeux bi, mais n’avions jamais franchi le cap de la réalité.
Sous mes caresses, la verge se tendit. Son excitation était charmante et j’aimais jouer avec elle, un peu comme une charmeuse de serpents, je dirigeais ses mouvements et ses réactions.
Elle était désormais toute gonflée, elle me tentait. Je continuais de la caresser, sans quitter mon homme des yeux. Je la tenais près de ma bouche, et toujours en le regardant je fis glisser ma langue sur son gland. J’entendis deux soupirs simultanés, ce qui eut le don d’inscrire un gros sourire sur mon visage.
T. défit la serviette nouée à sa taille en me regardant, sa propre excitation l’avait mis à l’étroit sous ce bout de coton. Et il savait que ça m’exciterait de voir l’effet que la situation lui faisait. Sa verge tendue vers moi, douce et chaude. Malgré le peu de lumière, je savais que son gland perlait de désir. Je tendis l’autre main vers son sexe et je fermai les yeux pour mieux me concentrer sur ces deux corps, ces deux excitations, mes paumes vibrant de ces belles énergies qui se confiaient à moi.
T. fit un mouvement vers moi, je le sentais prêt à ce qu’on aille plus loin ensemble. Je pris sa main et la guidai vers la queue de l’inconnu, et j’y joignis la mienne.
Je guettais tout signe de malaise, mais le fait de n’avoir que mon regard bienveillant sur lui, il se sentait libre d’explorer.
Je repris l’inconnu en bouche, pendant que mon homme branlait la base de la verge de celui-ci, et osait aventurer sa main libre sur les couilles qui jusqu’ici se laissaient balloter au gré des mouvements que ma bouche et la main de mon amant lui imprimions.
Cette situation était très excitante, mais je vérifiai en chuchotant à son oreille que mon amoureux était toujours dans le plaisir de la découverte.
Ce n’était pas la première fois qu’il touchait une verge, mais de le faire dans ce cadre là et à trois, c ‘était nouveau.
Je lui demandai à l’oreille: « Tu aimerais qu’on le suce ensemble ? »
Il prit à juste titre ma question pour une invitation et répondit en se plaçant de l’autre côté de la queue, de façon à ce que nous puissions ensemble la lécher de la base jusqu’au gland.
Toute cette situation me faisait vriller: sucer un inconnu, le faire avec mon homme, le voir excité par mon excitation, retrouver sa bouche dans un baiser sur le gland de cet homme, nos langue qui se mélangent et qui continuent de s’activer sur cette jolie verge...On sentit l’homme sur le point de défaillir...D’un regard lubrique et entendu, on se mit à le branler, nos quatre mains affairées à le faire venir, à lui faire perdre pied l’espace d’un instant.
Il faut croire que notre complicité est efficace car il ne résista pas longtemps.
En sortant de la pièce, nous nous sommes promis avec un regard malicieux et plein de gourmandise « la prochaine fois, on s’occupe d’une fille ! ».
