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Un peu de lecture pour ceux et celles qui s'ennuient?

Envoyé par Kayber 
Homme, 40 ans, France, Occitanie
Dîner.


Jusqu'ici, le repas s'est déroulé comme il le devait. Tout se passe parfaitement bien. Le dessert ne va pas tarder à arriver... La discussion est comme je l'imaginais : détendue, ouverte à tout et pleine de sous entendus.
Elle en rit beaucoup, toujours. A toutes mes allusions ou à tous ces souvenirs que je déterre, elle a toujours une réponse. « Oh t'es con ! » « Tu t’arrête jamais ? » « Ça, ça m'étonne pas de toi » « Je te crois » toujours avec ce petit rire qui mêle presque une gêne et une envie.
Mais jamais elle ne dit non. Et pourtant, depuis le temps qu'elle me connaît, elle sait très bien que j'interprète chacune de ses réponses comme une porte ouverte. Il y a quelques années, j'aurais encore pu lui laisser le bénéfice du doute, mais pas aujourd'hui. Hors de question.
Elle savait déjà ce qu'elle faisait en acceptant mon invitation, elle en avait certainement envie aussi. Pas forcément les mêmes envies que moi, mais envie de se mettre le doute pendant une heure ou deux, c'est certain.
Pas forcément les mêmes envies que moi qui n'ai jamais pu oublier l'odeur de sa peau, le goût de ses lèvres, l'éclat de ses yeux et le son de ses gémissements.

J'ai chaud. La regarder depuis le début du repas, peser inconsciemment chacun de mes mots tout en les laissant couler le plus naturellement possible, les idées qui se mêlent dans ma tête l'heure de la fin du dîner approchant, en plus de l'alcool qui fait son effet, tout cela ne m'aide pas à garder les idées claires. Mes mains tremblent un peu. Mon cœur accélère car il est temps de « jouer ». De lancer le défi dont je rêve depuis des années maintenant. Les conditions sont enfin réunies, il n'y a plus qu'à se lancer. L'instant le plus dur et presque le plus savoureux.

Mon regard se fait encore un peu plus profond et un peu plus noir que pendant certains des sujets les plus explicites que nous avons abordé ce soir.

Négligemment, ma main fouille ma veste posé sur le dossier de ma chaise. Tout à ma discussion et à la dernière blague stupide que je viens de faire, je trouve mon portable sans me retourner. L'heure s'affiche lorsque je le déverrouille sans pour autant que je sois capable de la déchiffrer. Mon esprit est bien plus loin. L'aplli des sms. Retrouver son nom dans les derniers messages. Son dernier message pour me dire quelle est arrivée devant le restaurant... Et taper le nouveau. Envoyer.

Quelques instants plus tard, j’entends son vibreur depuis ma place. Elle réagit immédiatement, me demandant de l'excuser une seconde. « C'est toi ? C'est quoi encore cette connerie ??? »

Son sourire change très légèrement tandis que je peux lire mon message à travers ces yeux tandis quelle le découvre : « Tu as trois minutes pour me donner ta culotte. »

Un léger rire et « Ah ouais ?! Carrément ?! 
-Quoi ? C'est large trois minutes, non? Mon regard ne lui laisse aucun doute sur le sérieux de ma demande...
-Et qu'est-ce qui te fait croire que j'ai envie de te la donner d'abord ?
-Je crois surtout que tu as envie de jouer, comme une grande fille que tu me disais être.
-Euh, ouais... Mais là quand même quoi !
-Je n'ai jamais dit que tu devais rester à ta place par contre. Tu peux très bien profiter et aller te « repoudrer le nez » comme vous dîtes.Tu me la donnera sous la table au retour.
-Ah carrément ! Monsieur à tout prévu en plus ! Tu crois quand même pas que...
-2 minutes 45.
-Non mais attends !
-Le chrono s'est lancé quand tu as reçu le sms.
Son regard hésite. Elle cache toujours derrière son petit rire une fausse gêne, mais surtout une envie grandissante de jouer. Elle aime ce genre de défi, ce genre de situation. Est-elle gênée parce que c'est moi qui l'y pousse ? Elle n'est pas du genre à parler pour rien mais elle commence à sentir les palpitations que je ressent depuis un bon moment : si elle fait ça, le jeu sera vraiment lancé. Ce ne seront plus seulement des paroles qu'on se répète dans la voiture, seul, sur le chemin du retour.

Mon regard se fait plus détaché quand elle me demande si je suis vraiment sérieux...
-Cap ou pas cap ?
-Chiche ! Me répond-t-elle comme dans un sursaut. Je reviens alors... ?
- A tout de suite, je ne bouge pas.

Elle se lève alors et nous avons tous les deux l 'impression que tout le restaurant nous observe à ce moment précis. Bien sûr il n'en est rien. Les gens continuent de parler, de rire, de faire ce bruit de fond toujours un peu trop fort pour que je puisse me délecter de chacun des mots qu'elle m'offre depuis le début de la soirée, jamais assez fort pour que nos anecdotes murmurées ne soient à l'abri des oreilles indiscrètes qui nous entourent, enfin, c'est ce que nous croyons.

Je la regarde traverser la pièce. Les gens autour d'elle ont disparus mais la foule est toujours présente. Une masse informe, une menace de témoins gênants qui donne tout le piquant de la situation. Des mots parviennent encore à mes oreilles sans que mon esprit ne soit capable de les comprendre. Elle fait les quelques pas sans se retourner, déesse de ma soirée nimbée de ses adorateurs inconscients.
C'est seulement parce que je la connais depuis si longtemps que je peux voir la tension quelle dissimule. Public ignorant, spectateurs inconscients. Si vous saviez !

Mon attente commence alors. Des vagues de chaleur traversent mon corps, des frissons parcourent ma peau. La plus agréable des fièvres prends possession de moi tandis que mon esprit s'échauffe. J'imagine ses gestes à quelques mètres de là, cachée de tous, sachant que moi seul partage son secret et participe avec elle de mon esprit et de mes envies.
Mes mains s'agitent nerveusement et commencent à jouer avec tout ce qu'il y a sur la table pour masquer le trouble, la transe qui s'installe.

Elle s'est vraiment levée ? Elle est vraiment partie me faire cet énorme plaisir ? Ce fantasme vissé en moi depuis de si nombreuses années ? Est-ce vraiment le signe que la sortie de ce restaurant.. ?
Va-t-elle aller jusqu'au bout et le faire ? Qu'elle tête va-t-elle donc faire en ressortant de cette pièce si étroite pour retraverser ensuite la marée humaine qui la sépare de notre table ? Mais je la connais. Si elle s'est effectivement levée, elle ira jusqu'au bout. Elle le fera ! Et cette idée déclenche une nouvelle vague de chaleur qui cette fois concentre son foyer dans mon pantalon. Je dois décroiser les jambes pour ne pas me sentir trop serré.

Je commence à transpirer alors que la serveuse apporte café gourmand et moelleux au chocolat.
« Tout se passe bien ?
- Très très bien ! Merci »
Je me délecte de cette attente qui semble durée une éternité alors que les trois minutes sont loin d'être passées. Ces trois minutes de délicieuse torture s'allongent encore et encore... Je tente de me contrôler et de ne pas sursauter à chaque fois que je vois ou que j'entends cette porte bouger.
Elle revient enfin.

Elle a buste droit et fier des personnes pleine de confiance. Ce qu'elle est belle. Elle me regarde à peine, pas encore et je me sens privilégié de partager son secret de nudité cachée. Je me sens unique de donner envie à cette magnifique femme.
Sa main droite est fermée, serrée contre sa cuisse. L'objet de mon désir immédiat est soit dans cette main, soit dans cette poche. Mon désir grossi encore et est maintenant serré dans mon boxer, quelque soit la position que je tente de prendre.

« Tu me fais faire n'importe quoi ! Me dit-elle en s'asseyant.
-Donc... Tout va bien ?
-Bah, si on veut oui ! Ahah !
-Ton dessert est arrivé. Tu as peut-être quelque chose pour moi ?
-Oui, mais fait super gaffe, hein ?! Soit discret surtout !
Elle se penche alors en avant. Ma main rejoint la sienne sous la table. Mes doigts effleurent sa peau et mon corps prends feu. Ce que j'aime sa peau. La douceur et la perfection, la chaleur qui se dégage sous mes doigts froids à cause de mon état de nervosité. Je sens quelle tourne le poignet pour mettre sa paume vers le haut et ouvre le poing. Je touche alors une matière autre, une petite boule de tissu chaud et froissé que je récupère comme une relique et la faisant glisser doucement sur sa main ouverte.
Elle se redresse et recommence à rire. Le rose de ses joues ne laisse plus aucun doute. Elle rougit de cette situation quelle apprécie plus quelle ne la gêne. Nous avons bien grandit tous les deux. Il est troublant de voir à quel point c'est dans le même sens malgré les années passées loin l'un de l'autre.

Mon poing serré, je roule ce petit bout de tissu entre mes doigts pour m'en nourrir, sentir et savourer ses moindres détails. Je sens de la dentelle, une partie plus élastique, des bords fins. J'ai besoin de mes deux mains pour tenter d'en voir plus sous la table.
« Non, mais fais attention !
-Il faut bien que je vérifie le modèle, non ? »
Un string de dentelle noire. Une matière presque brillante. Ce qu'il doit être beau tendu sur ses fesses musclées. J'en regretterai presque de lui avoir fait enlever. Mais imaginer son intimité sans armure est une très large compensation.

Je glisse ce Graal dans ma poche et concentre de nouveau mon attention sur elle en plongeant mon regard dans le sien. Elle manque de s'étouffer de rire à chaque bouchée.
« Bon voilà. Tu es content maintenant ?
-Très ! Enfin, pour le moment...
-Ah bon ? Et bah tant mieux pour toi alors ! »
Je ne sais si c'est mon esprit qui déforme ma réalité, mais chaque bouchée quelle prend est un bonheur et un supplice. Cette cuillère semble passer de plus en plus de temps dans sa bouche, tourner, glisser sur sa langue. Comme un objet de désir, un substitut à ses envies qui prennent petit à petit le dessus sur elle. Son autre main est accrochée à l'assiette comme à une bouée de sauvetage qui tourne sans cesse, dans un sens puis dans l'autre. Je tente de cacher mon impatience et ma fébrilité derrière des attitudes empruntées. Mais je ne peux m’empêcher de bouger ma tête pour détendre ma nuque qui me semble dure comme du bois. Mes poings s'ouvrent et se ferment en faisant légèrement craquer les jointures. Les muscles et les veines de mes avants bras sont gonflés sous la pression.

« Je pense qu'il est largement tant de payer et d'aller faire un petit tour, tu ne crois pas ? » lui dis-je en me penchant sur la table et en posant la main sur les quelques affaires que j'avais laissé traîner sur la table.
« Et tu veux aller où ?
-Oh, je pense que ça n'a aucune importance, du moment que c'est un coin tranquille, non ? »
Elle rit encore et une étincelle s'allume dans ses yeux.
« Hey ! Je n'ai rien promis et je n'ai jamais dis que j'étais d'accord ! 
-Et bien moi maintenant, je te propose d'aller te balader ? Voir si on trouve un coin tranquille et on verra bien à ce moment là. Est-ce que pour le moment tu as simplement envie de venir avec moi ?
-Là, je n'ai pas envie de rentrer tout de suite. Mais...
-Mais on verra ! Je n'ai absolument pas envie de te laisser partir pour le moment non plus. Je veux encore profiter de ta présence. »

L'addition, les manteaux survolent ma conscience comme des nuages oubliés l'instant même. Nous voilà dehors. Je lui propose mon bras pour traverser cette zone commerciale baignée de nuit. Les éclairages semblent bien trop présent, partout. Des couples et des groupes d'amis migrent comme nous à travers ces boutiques fermées. Une impression bien étrange transpire de cet endroit si chargé d'enseignes et normalement si bruyant qui semble s'être vidé pour nous. Nous nous sentons privilégié de passer ces vitrines éteintes et ces portes closes. Comme si nous étions déjà dans un lieu interdit où les règles ont disparues.

Mon bras se resserre autour du sien, ma main glisse pour trouver la sienne et nos doigts se croisent dans une étreinte intense. Elle me rends sous la pression de ses doigts tout ce quelle ne m'a pas dit et mon cœur s'en affole.

« Je te suis plus ou moins. Ça fait longtemps que je ne suis pas venu ici moi. Ça a un peu changé.
Elle rit. -T'inquiète, je connais. »

Je la laisse alors nous guider à travers ce dédale de maisonnettes au look carton pâte qui abritent les dernières modes et les derniers gadgets. Au fur et à mesure qui nous avançons, les lumières se font plus rares, les gens tournent pour rejoindre leur voiture.
Mon attention est partagée entre les caresses de nos doigts et la recherche frénétique d'un coin plus sombre que les autres, une ruelle plus éloignée de cette artère principale qui est déjà si vide.

Je lui murmure « Ça à l'air pas mal là.
-Ah oui ? Et pour faire quoi ?
-Bah, pour visiter ! Ça fait longtemps que je ne suis pas venu je te dis. Je veux voir comme ça à changé. 
-Mais oui bien sûr ! Donc tu veux visiter un coin sombre derrière une boutique fermé à 23h toi ?
-Tout à fait ! Viens. »
Elle me laisse l’entraîner près de l'entrée de service d'une quelconque boutique de vêtements.
Dans un mouvement qui rappelle les danses rock, mon bras se déploie sans que je lâche sa main. Elle s'écarte de moi puis revient de face se serrer contre mon torse comme je l'attire à moi. Mon autre main vient se caler dans le creux de ses reins et je la serre contre moi, la dominant de quelques centimètres.
« Si tu savais à quel point j'ai envie de toi... Et depuis combien de temps je rêve de te serrer comme ça contre moi. »

Elle ne réponds que par un soupir. Ma main remonte dans sa nuque, mes doigts glissent dans ses cheveux tandis que ma bouche cherche le creux de son cou pour y déposer mes lèvres.
Ses mains glissent dans mon dos pour me rendre mon étreinte. Mon baiser devient alors plus pénétrant et intense. Ma langue glisse sous son oreille, mes dents viennent effleurer et pincer sa peau tandis que mon étreinte se resserre encore autour de sa taille.
Son parfum me pénètre. Il est différent de mes souvenirs bien sûr. Elle en a changé depuis le temps. Mais l'odeur de ses cheveux enflamme ma mémoire et mon sexe vient frapper contre la boucle de ma ceinture. Si fort qu'elle a dut le sentir.
Devient-elle humide ? Son intimité nue brûle-t-elle sous le léger courant d'air qui passe autour de nous ?
Je m'écarte légèrement pour plonger une fois de plus dans ses yeux. Ils sont à demi fermés. C'est alors qu'elle attire ma tête vers elle et quelle enfonce passionnément sa langue dans ma bouche. Son baiser m'embrase par sa fougue et l'envie sauvage quelle y mets. Ses ongles se plantent presque dans ma nuque. Ma main glisse ses reins vers ses fesses. Sens-t-elle à travers la dernière barrière de tissu le feu qu'est devenu mon sang bouillonnant quand je serre ce cul si musclé ?

Je tire doucement sur ses cheveux pour faire basculer sa tête vers l'arrière et venir mordre son cou.
Mes baisers descendent petit à petit vers la naissance de ses seins. Ses mains parcours mon dos.
La ruelle est toujours vide et nous entendons comme à travers un rêve le bruit des voitures qui s'éloignent.
Mes dents cherchent à présent ses tétons à travers ses vêtements tandis que mes mains s'aventurent pour glisser là où se trouvait quelques temps plus tôt l'élastique de son string. Sa peau nue glisse sous mes doigts tandis que ses fesses semblent monter d'elles-mêmes vers la paume brûlante de ma main.
Une de ses mains trouve ma ceinture et ma braguette. Elle s’arrête sur la bosse de mon pantalon et serre, monte, descends, caresse et me fais perdre le peu de raison qui me restait. Sa langue et ses mains, son odeur, ses cheveux entre mes doigts me rendent fou. Je la retourne dans un mouvement brusque. Ses fesses son maintenant collées contre mon sexe si dur. Ma main gauche sous son cou, ma bouche dévore sa nuque et ma main droite se glisse devant.
Je suis toujours fasciné par cette fausse nudité. Mes doigts trouvent son bouton et chaque mouvement, chaque caresse entraîne un gémissement. Ils se font plus aigus et plus fort à mesure que j'intensifie mon « massage ». Mes doigts descendent alors pour trouver ses lèvres ponctué par un retentissent « Ah ! » lâché dans une aspiration.
Je jette un œil autour de nous, mais tout est toujours désert et silencieux.
Mes doigts entre-ouvre ses lèvres gonflées et dans l'instant, je me sens inondé par son excitation.
Retenue au creux de son intimité explose sous mes doigts, sa chaleur se diffuse au creux de ma main accompagnée de ses râles de plaisir.
Son souffle se fait de plus en plus court, ses hanches roulent comme sous des vagues faisant frotter sur cul bombé de plus en plus fort sur ma queue.
Très vite, sa main vient se glisser entre ses fesse et mon pantalon pour me rendre une partie du plaisir que je lui donne.
De façon experte, elle fait sauter les boutons de ma braguette et ma ceinture pour libérer le monstre de désir qui pulse dans son dos. Ma queue est si brûlante que sa main me semble de glace, ce qui ne fait qu'augmenter mon désir.
Se libérant de mon emprise, elle se retourne et me plaque contre le mur....
Homme, 57 ans, France, Bretagne
Whaaouuuuh !
C'est bon,c'est chaud !
Et très bien (d)écrit.....Heureux
PS; vivement la suite.....logique ! lol
Homme, 40 ans, France, Occitanie
Je suis en partie choqué qu'elle ai osée me coller contre ce mur. Encore plus du fait que je me soit laissé faire. Pour un dominant naturel comme moi, cela n'a pas de sens. Mais peut-être est-ce parce que c'est la seule qui peut me donner l'impression d'avoir 17 ans de nouveau.... Peut-être est-ce parce que c'est la seule qui arrive encore à me surprendre, que je n'arrive pas à anticiper pleinement. Elle qui a des actes tellement plus forts que ses paroles.

Mais elle se fige...

« Je ne...
-Tu as besoin que je te rappelle ce que je t'ai dit il y a si longtemps ? « C'est moi qui dit ce qui est bien », c'est ça que tu veux entendre ?

J'espère qu'elle se souvient de ce moment, de cette première expérience que nous avions partagés si jeunes et qui avait commencée par ces mots. Est-ce que ces mots vont résonner dans sa mémoire comme ils résonnent dans mon sang ?
Un éclair passe dans ses yeux avant qu'ils ne se ferment en même temps que ses lèvres se ferment sur les miennes d'un baiser fougueux. Elle se souvient !

Alors, comme la première fois, cette fois magique qui allait déterminer une de mes obsession pour les 20 ans à suivre et d'avantage, mes mains ont glissées sur ses épaules, son cou, ses cheveux... au fur et à mesure qu'elle se baissait pour se mettre à genoux devant moi.

La forêt de notre adolescence a aujourd'hui laissée place à cette vallée market, à ces enseignes éteintes, ces bacs de fleurs et toutes les vitrines semblables à des yeux morts nous observant sans le moindre jugement. Mais peu importe le décor. Tout disparaît encore une fois, comme cette première fois, dès lors que...

Dès lors que la pointe de sa langue touche le bout de mon gland. Dès lors qu'elle lèche cette petite partie juste en dessous de la pointe, cette partie si sensible qu'elle me ferait presque mal de plaisir vu mon excitation. Dès lors que ses lèvres se resserrent sur mon sexe.

Mes mains se crispent dans ses cheveux autour de sa tête. Puis, mon âme explose, ne laissant que des restes fumants de ma conscience éparpillés autour de moi.

Je me perds dans le plaisir. Le plaisir de sa bouche si chaude. Ce puits humide. Cette langue qui tourne frénétiquement. Toutes mes sensations lui appartiennent et se trouvent dans sa bouche. Plus rien d'autre n'existe .
Ses mouvements aspirent ma raison, le monde disparaît à mesure que ses lèvres glissent de haut en bas sur ma longue tige tendue. Que sa bouche m'engloutit. Je sens dans chacun de ses allers son envie, son plaisir de me sentir en elle de cette façon. Je sens dans chacun de ses retours son empressement à y revenir, son désir de ne pas me lâcher, de ne pas me laisser sortir.

Elle me suce la queue comme une déesse !

Sa tête s'empale sur moi de plus en plus fort, de plus en plus vite. Puis s’arrête pour me lécher de haut en bas, de bas en haut... Et mon démon s'éveille ! J'ouvre les yeux sur un monde qui semble baigné d'une lumière surnaturelle. Je distingue chaque détail comme si nous étions en plein jour. J'ai besoin de voir, de la voir.
Mes mains lâchent prise un instant. Je lui caresse les cheveux et la tête en me demandant si elle à la moindre idée de l'immensité du plaisir quelle me donne. Puis je sers ses cheveux dans mes doigts au niveau de sa nuque. Si fort que cela la force à reculer un peu. Elle ne peut plus bouger. Et mes hanches commencent à bouger...
Comme un réflexe, ses mains viennent se caler contre mes hanches pour pouvoir m’arrêter si le désir me poussait à aller trop loin. C'est maintenant à moi d'imposer mon rythme, à moi d'imposer mes mouvements. A moi de lui baiser la bouche.
Elle sent alors mon impatience, mon désir, ma fougue, mon obsession pour sa bouche depuis toutes ces années qui refait surface. Jamais je n'ai et jamais je ne pourrait oublier sa bouche. Cette première bouche si particulière, si volontaire, cette bouche qui me dit dans chaque mouvement qu'elle aime ça.
Oh que je l'ai rêvé cette bouche depuis toutes ces années. Que j'ai rêvé d'y retourner comme si c'était ma place depuis toujours.

La sentant résister à certains de mes coups, je me rends compte que j'ai totalement perdu la notion du temps. Tout me paraît trop court et pourtant une infinité... Je ressors alors, la tenant toujours par les cheveux. Je l'oblige à lever la tête pour plonger mon regard dans ces yeux. Un mélange de désir, d'envie et pourtant, presque une gène toujours. Non pas de ce que nous faisons, mais juste de mon regard inquisiteur qui sonde son esprit.

Ma queue vient glisser, encore toute humide, sur son cou, sous sa mâchoire. Elle vient se coller contre sa joue. Comme si elle ne voulait plus quitter ce visage qui m'a tant manqué. Car je ne veux pas que cela s'arrête, jamais. Je voudrais la posséder sans arrêt, tout le temps, chaque seconde et entièrement.

Une goutte à la pointe de mon gland vient se déposer sur ses lèvres. Je veux l'entendre gémir. Je veux qu'elle sache à quel point j'aime ce qu'elle me fait.
Ma main vient la saisir à la gorge. Il n'est plus question pour elle de décider, d'être libre de ses mouvements.

Je la redresse et c'est à mon tour de la plaquer contre le mur. Elle pousse un soupir de surprise. Je m’accroupis devant elle, la repoussant contre le mur à la moindre tentative de bouger. Mes mains viennent caresser ses chevilles. Puis remontent doucement le long de ses jambes, relevant en même temps sa longue jupe... Je sens sous la pointe de mes doigts très légers sa peau, ses muscles. Je frôle le creux de ses genoux, puis le coté extérieur de ses cuisses. Glissant derrière, je sens la courbe de la naissance de ses fesses. Ses reins ne peuvent réprimer un léger mouvement. Son bassin qui pousse vers l'avant la trahie.
Comme deux étaux, mes mains s'agrippent à ses fesses, serrant de toutes mes forces son cul pour servir d'ancrage, tandis que ma tête vient se coller à son entrejambe.
Elle pousse un nouveau gémissement lorsque je cherche à la mordre à travers le fin tissu qui reste encore encore l'objet de mon désir et l'objet du sien.

Puis, dans un mouvement brusque que je ne peux empêcher, je relève complètement sa jupe et fais passer sa jambe droite sur mon épaule gauche. Ivre de désir, ma bouche se jette goulûment sur son intimité.
Ma bouche vient se coller sur ses lèvres, les autres, et je l'embrasse avec toute la fougue et la passion dont j'aurai pu embrasser sa bouche. J'ai la sensation que sa conscience s'enflamme. Elle aussi perds toute notion d'espace temps. Plus rien ne compte que ma bouche sur sa chatte, ma langue sur son clitoris.

Tandis quelle passe ses doigts dans mes cheveux, je sens alors son goût intime jaillir sur ma bouche. Elle est brûlante, elle est humide, elle est gonflée de désir et d'attente. Comme si elle en rêvait aussi, comme si elle n'attendait que cela. Et je me délecte de chaque goutte, de chaque seconde, de chaque tremblement que ma langue lui provoque.

Mes lèvres se plaquent sur les siennes. Mes mouvements semblent incontrôlés au début. Puis ma langue trouve son chemin et remonte vers son bouton à plaisir. La pointe tourne autour, titille ce petit bout de femme qui devient la partie la plus importante de son corps à cette seconde. Je tourne autour, remonte, descends, puis ma langue se fait plus large, presque plate pour venir se coller entièrement dessus. Plaquée contre son intimité, quelques mouvements de tête viennent faire exploser une nouvelle fois son plaisir, provoquant de nouveaux gémissements, des soubresauts et une envie qui atteint un nouveau palier de désir. Elle aime ça, elle s'en délecte et cela augmente encore mon plaisir.

Deux doigts viennent la fouiller en même temps. Jouant dans ses profondeurs, ils viennent la prendre vers le haut, comme pour la rapprocher encore un peu plus de ma bouche. Les mouvements de mes doigts et de ma langue se synchronisent, s'accordent, rythmés par les mouvements de son bassin, par ses gémissements qu'elle laisse s'échapper sans plus y prêter la moindre attention. Toute notion de contrôle semble avoir disparue.

La sentant presque au comble de son plaisir, ma tête descends et ma langue s'engouffre véritablement dans sa chatte, rejoignant mes doigts qui n'ont cessé leur travail. Elle est surprise par la sensation. Une surprise qui ressemble à une victoire, à un « Enfin ! ».

Tout son corps est chaud et tremble comme sous l'effet d'une fièvre. Après lui avoir embrasser l'intérieur des cuisses, lui avoir léché cette peau si douce qui m'avait tant manqué, je me redresse lentement vers elle. Sans que ses mains lâchent mes cheveux, elle attire ma tête vers la sienne pour que nos langues se mélangent de nouveau. L'impétuosité de son baiser me fait bien comprendre qu'elle a savouré chaque seconde, mais que ce n'était pas assez pour la satisfaire.

Elle me murmure alors des mots qui résonnent avec la force d'un tonnerre à mes oreilles : « Prends moi... »

Lorsque je la retourne face au mur, elle prends appuie dessus d'une main et soulève sa jupe de l'autre, me tendant ses reins dans une cambrure qui me rends fou. Tandis que mon sexe se dresse de toute sa vigueur, tendu comme jamais entre ses cuisses humides, guidée par ma main vers l'entrée de cette grotte aux merveilles, mon autre main viens la saisir au niveau de la nuque.
Elle relève la tête et la tourne légèrement vers moi, sentant la pointe de mon gland glisser lentement entre ses lèvres. Juste à l'entrée de son plaisir mais sans y pénétrer, sans y pousser, sans rentrer.
Son regard se fait insistant, presque en colère. Sa voix est presque une supplique...
« Vas-y!!! »



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/04/20 16:06 par Kayber.
Homme, 40 ans, France, Occitanie
Alors, millimètre par millimètre, je m'enfonce en cette terre de feu.
Mes hanches poussent mon gland en avant, vers ses profondeurs. Je sens ses lèvres s'écarter sur le chemin de ma queue tendue. Je sens les parois de son vagin gonflé s'ouvrir à mon arrivée et m'engloutir au fur et à mesure. Lentement, je sens cette brûlure sur ma peau si fine. Elle est tellement chaude, tellement humide. Elle semble une nouvelle fois m'avaler entièrement et la tête me tourne. Des frissons me parcourent tout le temps où je pousse de mon bassin pour la posséder, pour entrer en elle, pour lui donner et lui prouver mon désir d'elle.
Elle, elle est comme hypnotisée. Elle semble retenir son souffle. Elle attend que je soit entièrement entré en elle. Elle veut tellement pousser à son tour vers moi, mais elle se retient, ne sachant combien encore il en reste.
Et je pousse encore, lentement, je rentre toujours dans son nid, dans ce gouffre qui semble ne créer un espace vide qu'en fonction de ce que je peux le remplir. Elle commence à gémir quand j'arrive presque au bout et ne peux retenir un petit son lorsque que mon ventre se colle enfin contre ses fesses.

Visiblement, malgré toutes ces années et toutes les expériences qui nous séparent, ma taille fait encore son effet sur elle. Ou est-ce surtout le désir ? Les souvenirs ? Son envie de me sentir à nouveau ? L'effet de mon désir ? Peut-être quelle se rend enfin compte à quel point j'ai toujours eu envie d'elle. A quel point cette barre de fer a toujours voulue être dans son bas ventre.

Elle me brûle et me noie en même temps, paradoxe féminin poussé à son comble, à son élémentaire.

Là, au fond d'elle, je m'immobilise pour venir serrer mon torse contre son dos. Ma main sur sa nuque, je chuchote à son oreille « Que c'est bon... » Les tremblements qui m'agitent, l'impatience mêlée de désir me font trembler. Chaque secousse résonne en elle et je les sens contre mon ventre.
Ses gémissements deviennent plus forts et plus aigus. Elle commence à bouger d'elle même, opérant de petits cercles avec ses hanches.
Je me redresse et ressort presque entièrement. Seul la pointe de mon gland ne peut quitter son giron. De toutes façons, ses lèvres ont envie de m'aspirer à l'intérieur. Et ma volonté ne suffirait pas à elle seule pour me faire sortir de sa chatte trempée. Et je n'en ai aucune envie. Je veux perdre ma notion du réel. Je veux me perdre en elle.

Un peu plus vite cette fois, je lui rentre à nouveau dedans. Pas jusqu'au bout, mais assez pour lui tirer un soupir. Un « Han ! » que je rêve d'entendre de nouveau depuis si longtemps.
Puis un autre. Et encore un autre. Puis mon cœur s'emballe, ma vision se trouble, et je laisse mes instincts animaux prendre peu à peu le dessus. Un autre coup de butoir, et encore un autre, et encore un, et encore, et encore et encore et encore et encore.... Tant et si bien que nos corps semblent fusionner, la limite de l'un et de l'autre devenant de plus en plus floue. Nous commençons à transpirer tous les deux et cette sueur mélangée accentue encore le lien entre nos corps.

Je pousse autant que je la tire vers moi maintenant. M'aidant de ma main sur son épaule, mes coups de reins se font de plus en plus violents et son plaisir répond à chaque coups au mien.

Mon autre main passe sous son torse pour chercher son sein, comme un désir brutal et bestial auquel elle répond de même.
Parfois, rentrant tout entier, je lui arrache un gémissement plus fort que les autres et l'univers semble complet et absent.

Ce que j'ai rêvé d'être en elle. De la posséder de la sorte. De me retrouver de nouveau à lui donner du plaisir. Même si je sais que ce n'est que pour un temps, j'aime que l'univers entier disparaisse dans l'intimité de cette femme dont je ne veux plus sortir. De m'offrir à elle aussi, tout simplement. Lui offrir ce que j'ai de plus intime et de plus précieux.

Le jeune garçon s'enivre du parfum et de l'excitation de cette première femme. L'homme la possède et lui donne du plaisir. Le démon la baise dehors contre un mur.

Il la baise par derrière en la tenant fermement pour faire claquer son cul contre mon ventre. Il la baise de plus en plus fort, comme si ce n'était jamais assez. Comme s'il voulait la perforer. La marquer de l'intérieur comme sa propriété. La faire crier. Ce qu'elle aime de plus en plus. Elle semble aimer être possédée. Pour peu, elle serait utilisée, mais pas elle, non. Elle vient à ma rencontre. Elle pousse elle aussi, s'aidant du mur, pour enfoncer ce pieu dans son intimité. Recherchant son plaisir et voulant me montrer qu'elle me désir maintenant presque autant que je la désire moi même.
Je lui attrape les cheveux d'une main, la forçant à lever la tête, accentuant sa cambrure. Mon corps se redresse un peu plus, limitant le contact de nos corps à cet outil de plaisir, cet engin qui la pénètre encore un peu plus profondément sous ce nouvel angle.
« T'aime ça ? »

Je ne sais pas si c'est un oui chuchoté ou un simplement un gémissement, mais il n'y a aucun doute sur la réponse. Tout son corps me réponds par un tremblement.

Mes hanches ralentissent le rythme. Faisant une pause entre chaque mouvement, passant plus de temps dehors que dedans, le mouvement continue et suivi devient cette fois, de véritable coups. Après une courte pause, je tire tout son corps vers moi d'un coup sec pour m'enfoncer au plus profond d'elle et ressortir lentement. Puis, je recommence. Chaque coup est ponctué d'une gémissement retentissant. Je me rends compte qu'elle se mords les lèvres pour ne pas faire trop de bruit. Elle frissonne et anticipe chaque coup autant qu'elle s'impatiente de le recevoir. Ses yeux sont fermés dans cette nouvelle extase.

Ces violents coups s'accélèrent, me faisant de nouveau perdre une partie de ma raison et je finis par ne plus contrôler la façon dont je vais et je viens à l'intérieur d'elle.

La passion débordante que j'ai pour elle se transmets dans chacun de mes gestes. Mes mains perdent tout utilité technique, couvrant son corps de caresses incontrôlées. J'aimerai recouvrir entièrement son corps de mes mains, passer mes doigts sur chaque centimètre de sa peau. Mes mains passent dans ses cheveux, sur son visages. Cherchent à entre dans sa bouche où elle en attrape un doigt de passage pour le sucer goulûment, comme s'il s'agissait de ma queue. Mon autre main caresse son dos, passe sur son torse, revient vers ses fesses et le côté de ses cuisses, se glissant sous les longs pendants de sa jupe.

Ma bouche se colle à sa nuque, mes dents fouillent dans son cou. Mon nez se noie dans le parfum de ses cheveux. Ma langue se glisse sous son oreille... ma queue toujours au fond d'elle.



Collé contre elle, je m’immobilise soudain. Dans un coin de ma vision périphérique, un mouvement. Au loin dans le silence, un petit rire étouffé.

Un jeune couple vient de passer dans cette allée vide. Pris sur le fait !
Ils sont bien trop loin et il fait bien trop sombre pour qu'ils aient pu voir quoique ce soit, mais notre position ne laisse aucun doute. De même que je peux voir qu'elle est accrochée à son bras, ils peuvent voir que je suis accroché contre elle. Sa jupe couvre nos parties intimes mais nos deux cœurs s'emballent et frappent fort dans nos poitrines alors que nous venons de nous faire surprendre. Sous le coup du choc, je sens son vagin se resserrer autour de moi. Délicieuse sensation.

Ils ne se sont même pas arrêtés. Peut-être cherchent-ils aussi un coin sombre ? Peut-être vont-ils en avoir envie maintenant ? Je les remercient intérieurement de leur discrétion et du fait qu'ils soient repartis.

Mais freinés dans notre élan, nous nous séparons et faisons en sorte d'être tout à fait respectable. Ce qui ne prends pas plus de quelques secondes.

Nos regards se croisent alors et... nous partons dans un immense éclat de rire ! Toujours aussi complices qu'à nos premières heures. Elle se couvre la bouche de la main, visiblement gênée mais toujours aussi excitée par la mésaventure.
« Non mais tu te rends compte ? Non mais en flag quoi ?!
-Oui j'ai bien vu!Tu crois que ça les as inspirés ?
-J'en sais rien mais on reste pas là ! »

Les doigts croisés dans les miens, elle s’apprête à m'emmener ailleurs, plus loin, je ne sais pas. Je la retiens et l'attire vers moi.
« Attends, juste une seconde avant. »
Je la serre contre moi alors et l'étreint dans un long baiser, passionné et tendre en même temps.
Elle y réponds peu à peu puis se recule.
« Oui mais pas là. »

Terriblement excités et toujours en train de rire de la mésaventure, nous rejoignons la voiture au milieu du parking presque désert. Ceux qui sont encore au cinéma sont garés plus loin.
Elle s'engouffre dans sa voiture comme si nous étions suivis. Avant qu'elle ne ferme sa portière, je la retiens.
« Tu veux me faire encore une faveur ?
-Oui ! Quoi ?
-Ferme la portière et descends la vitre. Juste une seconde. »

Elle s'exécute avec un sourire. Je regarde tout autour, pour être sûr qu'il n'y a personne et que l'autre couple n'a pas décidé de faire demi-tour. Rassuré, le cœur battant la chamade à ce nouveau fantasme sur le point de devenir réalité, je baisse alors ma braguette, sors une nouvelle fois mon engin et je me rapproche de son visage déjà presque sorti. Aussi excité de la situation que par les mots que je vais prononcer, par les mots quelle va entendre , je lui ordonne presque : « Suce moi. ».

Entrant dans le jeu, et par envie aussi, elle saisie ma queue d'une main avant de l'enfourner dans sa bouche. Elle me pompe alors carrément. Comme si elle voulait me faire jouir dans la minute. De façons totalement débridée et vorace. Elle tente de l'enfoncer le plus loin possible, serrant de temps en temps la base avec sa main.

Ma tête se renverse en arrière de plaisir. Mes yeux reviennent à ce spectacle divin avant de faire un rapide tour d'horizon pour m'assurer que nous sommes toujours seuls.

Ce n'est pas ma bite qu'elle aspire pendant ces quelques secondes. C'est toute ma conscience et ma volonté. Le peu de self contrôle qu'il me restait. Je ne pense même pas au démon en moi qui pourrait surgir, persuadé qu'il a aussi été aspiré dans ce tourbillon de sensations. Ce que c'est bon !!!

Puis elle se recule, essuie d'un doigt le dessous de sa lèvre et me lance en plantant son regard dans le mien : « La suite plus tard. »

Je reste bouche bée. Je lui lance un regard de défi dont l'effet est totalement anéanti par l'immense sourire qui me traverse le visage.
Je fais le tour de la voiture tout en m'affairant à ranger mon paquet à sa place, même si sa place me semble plus être entre ses lèvres à cet instant précis.

« Mon hôtel ?
-Oui. »

Nous nous mettons en route et je ne peux que me féliciter d'avoir pris un hôtel proche d'ici. Je ne suis pas sûr de tenir bien longtemps. Surtout alors qu'elle est si proche de moi.

Ma main vient caresser la sienne sur le levier de vitesse le temps de sortir du parking et de parcourir les petites allées qui nous mènent vers l'autoroute. Dès que la route devient un peu plus simple, ma main glisse sur sa cuisse. A l'intérieur.

Je m'évertue à lui chatouiller le clito par dessus le fin tissu de sa jupe. Elle se cale un peu plus bas dans son siège, avançant ses hanches et écartant légèrement les cuisses. Alors que les lumières alentour éclairent l'intérieur de la voiture par des flashs réguliers, je ne peux résister à remonter sa jupe pour faire glisser ma main su sa peau nue. L'idée de me retenir de la toucher m'est insupportable. Du bout des doigts, je retrouve alors son clito sur lequel je m'attarde avec délicatesse.
Alors que je crains quelle ne me demande d’arrêter parce que c'est dangereux en voiture, elle passe son bras libre sous le mien. Elle cherche la bosse de mon sexe à travers mon pantalon et, une fois trouvée, elle s'y accroche fermement.

Gardant une vitesse réduite et constante, elle fait bouger ses hanches sous mes doigts tout en malaxant mon sexe prisonnier.

Elle me lâche à l'approche de la sortie et se redresse pour que je la laisse libre des ses mouvements aussi. J'en profite pour baisser ma braguette et sortir ma bite dans la pénombre de la voiture.

Chaque stop, chaque feu rouge, chaque ligne droite de plus de 50 mètres, sa man vient naturellement se poser dessus, comme un second levier de vitesse. Tout ce temps, je lui caresse les cheveux, ne pouvant m’empêcher de la regarder. Tentant de graver chacune de ces secondes dans ma mémoire. Mon conscient et mon inconscient se délectent autant l'un que l'autre de cette situation, de ces sensations, de son envie de moi, du plaisir que je m'apprête encore à lui donner.

Le parking de l'hôtel. Elle coupe le moteur, défait sa ceinture et vient prendre le bout de mon gland dans sa bouche avant d'y déposer un léger baiser et de rentrer le tout dans mon pantalon.

Cette femme est un rêve éveillé !

Nous parcourons les couloirs vides et silencieux, tout en la guidant, je reste derrière elle pour pouvoir caresser et agripper son beau cul. Elle ralentie, parfait pour me permettre de faire glisser un de mes doigts entre ses cuisses et sentir comme elle est toujours chaude et humide.

Je l'attire contre moi car je veux sentir son corps serré contre le mien, sa chaleur contre ma peau alors que j'ouvre la porte de la chambre.

Serrant les mâchoires au point de m'en faire grincer les dents, mes poings se serrent comme tétanisés. Je la pousse à l'intérieur, m’engouffre derrière elle. Dans cette chambre baignée d'obscurité, le bruit de la serrure automatique qui se referme résonne dans ma tête au même moment qu'une voix qui explose dans ma conscience :
« Maintenant, elle est à moi ! »
Homme, 40 ans, France, Occitanie
Avant même qu'elle n'ai pu se repérer dans cette chambre d'hôtel inconnue, je lui agrippe le poignet pour l'attirer à moi. D'une simple torsion, je lui bloque le bras dans le dos. Mon autre main vient se glisser sur sa joue, attrapant l'arrière de sa tête. Mon regard plonge alors dans le sien. Je savoure ses quelques secondes où ma proie est prise sous ma volonté sans encore en être consciente.

Mon esprit brûle plus fort encore que mon corps. Mes lèvres viennent se coller dans son cou. Tendre passion, soif de sa peau et incandescence de mes désirs se mélangent.

La guidant dans la pénombre, je la jette presque sur le lit où elle reste à demi allongée. Je trouve l'interrupteur de la petite lampe de bureau. Je ne veux pas éclairer la pièce, mais il est hors de question que je me prive de la beauté de son corps. Du plaisir de mes yeux et de nourrir ma mémoire du spectacle.

Ses yeux brillent comme des joyaux humides. Relevée sur ses coudes, elle a un tout petit sourire. Le genre de sourire qu'on ne peux réprimer mais dont on est pas conscient. Elle n'a pas plus envie de rire que moi. Elle attends simplement le plaisir, sentir ma peau venir se coller contre la sienne, toute entière. Me sentir sur tout son corps.

Dans sa chute, sa jupe s'est relevée plus haut que je ne pensais, découvrant ses jambes. Ses jambes. Je découvre alors comme pour la première fois ses jambes. Si longues, fines, musclées... Sa peau semble simplement parfaite ! Le galbe de ses mollets, la rondeur ferme de ses cuisses. Je ne peux m'empêcher de venir poser ma main sur sa cheville. Ses talons finissent merveilleusement bien l'ensemble de son corps.

Tandis que ma main remonte lentement sur la peau sans défaut de son mollet, elle écarte légèrement les genoux et la vision me coupe le souffle. Elle est là, offerte, humide. Son string toujours dans ma poche, elle semble entièrement à moi, soumise à mes pulsions et à mes envies. Un fruit mûre, gorgé de sucre qui ne demande qu'à être goûté, dévoré.

Mais je ne peux ma résoudre à plonger aussi vite entre ses cuisses. Pas sans y avoir passer ma langue. Relevant sa jambe, je dépose un simple baiser sur l'intérieur de sa cuisse, près du genoux. Puis un autre. Ma bouche glisse à l'intérieur de sa jambe, ma langue vient se délecter du goût de sa peau. Mes dents mordillent les parties plus charnues et plus musclées au fur et à mesure que je remonte. Sans pouvoir la voir, je sens qu'elle se laisse retomber complètement sur le lit. A-t-elle fermé les yeux pour se laisser aller à ses sensations ?

Caressant ses magnifiques jambes de mes mains, ma bouche trouve l'objet de ses désirs. Collant mes lèvres sur les siennes, je me délecte de son goût intime. Je ne sais si son intimité est plus chaude que ma langue qui vient se coller à elle.

Ma langue glisse, lèche, vient se coller contre elle, comme une recherche forcenée. Je m’oublie peu à peu, ne cherchant que les réactions de son plaisir. Ma langue cherche et fouille sachant très bien où elle doit aller.... Mais pas tout de suite.

Je fini par remontée sur ce mont parfaitement épilée, avec juste ce qu'il faut de toison pour faire une parfaite femme. La pointe de ma langue vient alors jouer exactement où il faut, exactement là où elle l'attendait. Je sens alors ses doigts venir se prendre dans mes cheveux.

D'abord lentement, une vraie caresse, puis plus fort, avec une intensité passionnée, je joue avec son bouton. Je sens ses jambes bouger autour de ma tête, s'immobiliser par moment. Puis ce tremblement nerveux alors que ses jambes se resserrent autour de ma tête. Ses mains sont agrippées à ma tête, ses gémissements entre ses lèvres pincées jaillissent au rythme de ma langue.

Je viens alors planter mes dents sur son mont de Vénus et la fouille encore d'avantage, avec fougue.
C'est tout son bassin qui est pris de sursauts. Elle pousse un très long soupir mêlé à un gémissement.

J'embrasse délicatement l'intérieur de ses cuisses. Que ses jambes sont belles. J'ai hâte de les les sentir entourant ma taille.

Je me redresse pour la regarder. Elle a le rouge au joues, les yeux fermés. Et mon démon retrouve dans l'instant toute sa vigueur et sa folie. Je veux posséder cette femme ! Encore et de toutes les façons possible. Fusionner avec sa peau et passer l'éternité à la faire gémir et crier.

Debout devant ce corps presque inanimé, je sers les poings à m'en faire craquer les jointures. Une sueur froide glisse sur mes muscles tendus à l'extrême. Mon démon sait que c'est sa meilleure chance de reprendre le dessus sur moi.

Me rapprochant lentement de sa tête, ma main attrape soudainement sa gorge. De l'autre, je baisse lentement ma braguette. Elle suffoque presque sous la pression de ma main. Elle doit sentir les tremblements qui me parcoure. La façon dont mes doigts cherchent la juste pression entre mon désir violent et l'intention de ne pas lui faire mal pour autant.

La forçant à tourner la tête vers le bord du lit, je m'enfonce alors de force dans sa bouche. Sa résistance n'est pas énorme, mais elle n'a aucun contrôle sur ma volonté. Je dicte les règles, j'impose mon rythme. De temps en temps, je m'enfonce juste un peu trop loin. Sa main vient heurter ma hanche pour limiter mes mouvements. Mauvaise idée.

Plaquant son bras sur le lit, je viens mettre mon genoux dessus pour m'assurer qu'elle ne peut plus bouger. La dominant de tout mon torse, au dessus d'elle, j'immobilise sa tête en la prenant par les cheveux. Renversant ma tête en arrière avec un grognement, je fais craquer ma nuque. Alors, je force sa bouche à s’empaler sur moi. En la tirant par les cheveux, je lui fais faire exactement ce que je veux. Je fais varier les cadences au grès de mes envies, la force au gré de mes pulsions.

Elle se débat légèrement sous moi, mais les mouvements de sa langue m'assure de sa volonté à continuer.

Me stoppant à ce que je devine être le plus profond possible, je pousse un râle avant de ressortir, au bord de l'explosion, pour la libérer. Elle semble à bout de souffle. Sa main glisse sous mon pull pour venir sentir ma peau.

A force de caresses et de baisers, j'entreprends de la déshabiller. Je veux son corps nu sous le mien. Je veux faire tomber toutes ses défenses, toutes ses armures. Mes gestes aimeraient tellement être précis, mais l'excitation et l'impatience rendent mes mains fébriles.

Mes propres affaires volent dans la pièce en quelques secondes. Elle est allongée nue devant moi, haletante, impatiente de la suite aussi. Que j'aimerai la couvrir de caresses, de baisers... Mais un besoin urgent monte en moi depuis un certain moment déjà. Je ne peux y résister.

Le besoin de la contraindre, de la dominer, de la forcer, de lui donner aussi ce qu'elle désire sans forcément en avoir conscience.

L'attrapant par les hanches, je la retourne alors sur lit, la forçant à s'allonger sur le ventre. Qu'elle vue magnifique. Cela ne fait qu’accroître mon besoin et mon désire. Je saisis ses poignets pour les mettre dans le creux de son dos. Elle sens alors la sensation du cuir de ma ceinture glisser sur ses bras pour venir lier ses poignets. Attachée, nue, immobile... Le bout de mes doigts viennent glisser légèrement le long de son dos, la courbure de ses reins, le haut de ses fesses... Avant que ma main ne vienne claquer avec un bruit surprenant dans ce silence. Elle sursaute de surprise. Mais très vite, ma bouche viens rafraîchir la brûlure du coup.

Puis c'est tout mon corps que je viens coller au sien. Sa chaleur me pénètre. Mon gland glisse sur le haut de ses fesses, glisse en descendant, entre ses cuisses, à la recherche de l'humidité tant convoitée. Toutes les sensations sont plus brillantes, plus cristallines, plus intenses suite à l'interruption quelques temps plus tôt.

Et là, ma peau contre la sienne, mes jambes le longs des siennes, les tenant légèrement écartées, je la pénètre lentement, je la possède de toute ma taille, le plus profondément possible dans cette position.

Là, sous mon contrôle, sous moi, à l'intérieur d'elle, je reste sans bouger, la possédant enfin comme je rêve de le faire depuis si longtemps.

Dans son gémissement, elle m'appartient tout autant que je suis à elle. Je me perds dans son désir comme si c'était le mien. Le réel disparais de nouveau, ne laissant place qu'à elle, sa chaleur, son humidité, sa douceur, son parfum, le vrai. Contrairement à la ruelle, personne ne viendra nous interrompre, il n'y a rien a surveiller. Je peux m'abandonner à elle comme elle s'offre à moi.

Là, niché au plus profond de son être, Je me sens complet, rassasié, en paix.

Sentir sa respiration sous mon torse, entendre ses petits bruits, ses mains attachées sous mon ventre et le mouvement si léger de ses fesses et de ses jambes quand je suis en elle...

Mes hanches entament quelques mouvements de vagues. Comme pour prolonger cette sensation, avoir l'impression de la prendre pour la première fois, encore et encore.

Mais... c'était naturellement sans compter sur mon démon. Ce démon qui ne voit que la proie, la cible entravée et facile. Le démon qui fait remonter mes mains le long de ses épaules et de sa nuque. Le démon qui l'attrape par les cheveux pour assurer sa prise. Une prise presque douloureuse et dérangeante qui la fais gémir d'envie.
Ce démon qui se redresse légèrement pour la prendre de façon plus bestiale. Pour transformer mes soupirs en ses propres grognements. Ce démon qui ne veux pas sentir les caresses de sa peau, mais qui veux l'entendre claquer à chacun de ses mouvements. Qui veut la prendre de plus en plus profondément, qui veux lui faire regretter d'avoir cru que j'étais tout entier en elle et que je ne pourrais pas aller plus loin. Ce démon qui veut lui arracher des cris, de plaisir ou de douleur. La limite, il ne la connaît pas.

Ce démon qui la retourne sur le côté, en faisant passer une de ses jambes devant mes yeux présents, mais impuissants. Dans cet angle perpendiculaire que forment nos corps, il sait que c'est là qu'il pourra la fouiller au plus profond.
Que j'aimerai la caresser, embrasser la peau si pure de cette jambe sur mon épaule, presque pour la rassurer. Mais pas mon démon. Lui ne cherche que son cou et sa nuque, pour les serrer de mes deux mains. Je sens mes doigts jouer avec la pression sur les tissus tendre de sa chaire. Alors que la prise se resserre pour la tirer violemment vers moi, m'enfonçant plus loin que jamais et lui arrachant un cri de surprise. Jouant à l'entrée de son vagin, mon démon veux que chaque coup où nous nous enfonçons ensemble à l'intérieur d'elle soit une surprise et un choc. Mes dents se serrent dans une grimace animale alors que le démon laisse libre cours aux pulsions de mon corps.

Je fixe tour à tour cette scène d'une beauté brute et son visage. Son visage que j'ai connu si jeune. Que j'ai regardé grandir pour devenir cette magnifique femme qui semble faite pour le désir pur. Cette jeune fille qui avait fait de moi un homme. Cette femme qui réveille des instincts que je pensais oublié depuis bien longtemps.

Comment fait-elle ? Qui est-elle ? Quel pouvoir étrange a-t-elle sur moi pour me submerger ainsi ?

Son visage. Son visage brillant de sueur et d'envie. Le rouge de ses joues, le blanc de sa peau autour de mes doigts et de leur étreinte. Son visage avec les yeux mi-clos. Elle aussi se laisse aller à son plaisir et à son désir. Elle a enfin ce qu'elle voulait. Ce dont elle avait envie. Son plaisir grandit sous moi. Sa conscience semble lâcher prise sous l'emprise de mon démon.

Finissant de la retourner pour la mettre complètement sur le dos, je peux enfin venir enfouir ma langue dans sa bouche. Elle y réponds avec force et envie.

Les heures qui suivent ne sont que mélanges de corps, de peau contre peau. De sueur, de souffles haletants, de soupirs, de gémissements. Je retourne plusieurs fois dans sa bouche, craignant d'exploser à chaque fois à cause de la fougue et du plaisir qu'elle semble prendre à me donner du plaisir. Nous glissons sur le sol, elle s'accroche à la chaise bon marché de cette chambre d'hôtel. Nous sommes à deux doigts de briser la tablette qui fait office de bureau et de laquelle toutes mes affaires sont éjectées pour être éparpillées sur le sol.

Elle ne peut faire un pas sans que je vienne me coller contre elle, me glissant entre ses jambes par derrière, debout, contre le mur, dans la salle de bain et finalement même sous la douche.

La fatigue de nos corps surmenés disparaît à chaque fois que nos peaux rentrent en contact. Mais nous finissons par tomber sur le lit, épuisés, juste après que j'ai finalement explosé entre ses seins et le bas de son visage. Négligemment, elle récolte une goutte du bout du doigt quelle vient porter à ses lèvres. Pour se rappeler le tout premier qu'elle a goûté dans sa vie ? Savoir si j'ai changé à ce niveau là ? Pour me faire plaisir ?

Elle sourit et rit presque avant de pousser un long soupir de contentement et de poser sa tête sur mon épaule.
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