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Film Le Fil Rouge Créatif : Une Histoire Sous Contrainte

Envoyé par belleronde89 
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Dans ce nouveau post, je vous propose de laisser libre cours à votre créativité en prolongeant l’histoire démarrée ci-dessous de 3 à 7 phrases tout en respectant deux contraintes :
1/ Trois mots seront interdits à chaque morceau de l’histoire. Ces trois mots seront modifiés par chaque participant lorsqu’il passe le relais au suivant.
2/ Un mot sera obligatoire à placer. Ce mot changera également à chaque morceau d’histoire.

Plutôt qu’un long discours, je vous montre en lançant une première histoire avec pour (trois) mots interdits (“rouge”, “nuit”, “chemin”). Et comme mot obligatoire: souffle

À la fin de ma section, j’indiquerai les trois mots interdits et le mot obligatoire pour le prochain participant.

Ça vous tente de voir où vont nos histoires ?


—-

L’Offrande Au Loup

Elle ajusta la cape posée sur ses épaules, laissant le tissu glisser lentement sur sa peau. Son mari la regardait, amusé, accoudé à la porte.

— “Tu sais qu’il t’attend déjà ?” murmura-t-il en nouant le dernier ruban.

Un frisson parcourut sa nuque. L’idée de se perdre dans les bois ne l’effrayait pas, bien au contraire. Chaque pas serait un pas vers l’inconnu, vers une tentation qu’elle avait appris à apprivoiser.

D’un regard, il lui ouvrit la porte. Elle s’élança, le souffle court, prête à être trouvée.

<à suivre>
Trois mots interdits : forêt, cape, attendre
Mot obligatoire : frisson
Homme, 40 ans, France, Île-de-France
Trois mots interdits : forêt, cape, attendre
Mot obligatoire : frisson

alors qu'elle s'arrêtait au bord du lac. D'ordinaire, elle se baignait nue sans se soucier du monde extérieur. Mais aujourd'hui, une sensation ,une brise étrange lui laissait penser qu'elle n'était plus seule. Un frisson d'excitation mêlé à une pointe d'appréhension la submergea,ses tetons se dressaient sous sa cape.
Pendant ce temps, son mari, caché non loin de là, ne perdait rien de la scène. Un sourire satisfait se dessinait sur ses lèvres. Il appréciait particulièrement ce spectacle.
La jeune femme, quant à elle, ne semblait pas remarquer la présence de son époux. Elle hésita un instant, puis se mit à courir en direction de...

Trois mots interdits : cheminée, fessées,chaleur
Mot obligatoire : menottes

J'ai essayé
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
( @beblack972 Tirer la langue mais si… il n’y a qu’un petit « cape » qui t’a échappé… faudrait une forme de gage… des idées ? )
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Coucou,

Pour le gage, oui, mais pas d'idée... ou pourquoi pas composer un haïkus érotique ?

Bon, je m'essaye sur la suite.
Homme, 40 ans, France, Île-de-France
@belleronde89 ah oui mince
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Trois mots interdits : cheminée, fessées,chaleur
Mot obligatoire : menottes

Elle hésita un instant, puis se mit à courir en direction du sentier qui s'enfonçait dans la forêt. Ce lac, c'était trop évident, la fin prématurée du jeu, ce jeu qui avait allumé un feu indomptable au bas de son ventre. Autour d'elle, des arbres, des feuillages de plus en plus denses, et tous ces craquements qui la faisaient presque sursauter à chaque fois. La traquait-on déjà ? Oui, elle en était sûre et cette certitude la mettait dans un état qu'aucune autre situation n'avait su égaler jusqu'ici. Le sentier fit une nouvelle embardée vers la droite et elle se figea un instant. Face à elle, pendant de la branche basse d'un gros chêne, une paire de menotte rutilante, message ou promesse indubitablement laissé à son attention. D'un pas plus vif, la tête pleines d'images inavouables, elle reprit sa route, le feu dans son ventre lui léchant maintenant le creux des reins.

Voilà. Techniquement, il y a 8 phrases je crois mais la première est celle du précédent auteur qu'il a laissé en suspend et que j'ai terminée.

Pour la suite, mots interdits : attraper, nue et fraicheur
mot obligatoire : clairière
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Un jeu intéressant. Je vais y participer pour sûr.
Gage beblack972
Monday 24 February 2025 12:15

belleronde89
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Ok ton gage est donc de composer un haïku érotique - avec les 4 mots de contrainte:
forêt, cape, attendre, frisson

(Merci Curieuxcpl
Re: Gage beblack972
Monday 24 February 2025 12:51

Beblack972
Homme, 40 ans, France, Île-de-France
Sous la neige qui tombe,
Une cape, un corps qui frissonne,
En attente de l'amour en forêt qui rechauffera son cœur.

C'est super dur mais j'essaie
Re: Gage beblack972
Monday 24 February 2025 13:06

eurydice
Femme, 99 ans, France
Je continue le récit. je me permet d'y joindre une photo prise dans les mêmes circonstances que l'histoire.

Les menottes étaient attachées à la branche par l'intermédiaire d'un bandeau noir.
Comprenant immédiatement ce qu'elle devait faire, elle récupéra ces deux éléments et trouva dans la clairière toute proche le troisième indice qui lui indiquait le lieu où elle devait s'attacher.
Les régles étaient simples et le jeu sans risque, mais elle n'était pas là pour réaliser le fantasme de son mari mais le sien.
Il était temps de faire comprendre à son mari qu'elle avait envie d'autre chose et qu'elle était prête à en payer le prix quel qu'il soit.

Elle enleva sa cape et la laissa sur place et se mit à courir le long du chemin en très petite tenue, elle ne se laisserait pas prendre si facilement.
Re: Gage beblack972
Monday 24 February 2025 13:16

eurydice
Femme, 99 ans, France
Pour la suite les mots interdits sont : arbres jeu prise
le mot obligatoire est : nue
Re: Gage beblack972
Monday 24 February 2025 17:51

Missdu80
Femme, 48 ans, France, Hauts-de-France
Elle voulait mener la danse. Elle refusait d'être le petit Chaperon rouge à la merci du grand méchant loup, elle désirait prendre son destin en main. Elle décida donc que, Petit Poucet d'un nouveau genre, elle sèmerait sur son chemin les quelques vêtements qui lui restaient, jusqu'à se retrouver totalement nue. Et qu'elle attendrait ainsi, à l'orée du bois, qu'arrivent les 3 amis qui habitaient tout près, et qu'elle espérait très très cochons.
Re: Gage beblack972
Monday 24 February 2025 17:56

Missdu80
Femme, 48 ans, France, Hauts-de-France
Mots interdits attendre. Prince loup
Mot imposé : boucles
Re: Gage beblack972
Monday 24 February 2025 18:11

Beblack972
Homme, 40 ans, France, Île-de-France
Vos histoires sont superbes mais peut on (re)changer le titre ....j'ai l'impression d'être au centre de l'histoire alors que c'est cette jeune femme qui cours nue dans la forêt
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Elle s’élançait, son souffle court, les battements de son cœur résonnant contre ses côtes comme une incantation secrète. Ses pieds nus effleuraient le tapis de mousse, tandis que la fraîcheur de la brise caressait chaque courbe offerte à la nuit.

Les pensées qui l’avaient traversée quelques instants plus tôt l’avaient troublée plus qu’elle ne voulait l’admettre. Trois bêtes de sexe, une cabane, du bois brut sous ses doigts… Elle sentit un frisson lui parcourir l’échine. Elle ferma les yeux un instant, ralentissant, offrant sa peau au vent, à l’humidité légère de l’air, au frôlement des feuilles effrontées.

Ses boucles dansaient autour de son visage, effleurant sa nuque, traçant des caresses là où le souffle du vent s’attardait. Leur mouvement aléatoire la rendait plus consciente encore de chaque parcelle de son corps exposée à la forêt. Elle sentit leur froissement soyeux lorsqu’elle bascula légèrement la tête en arrière, pressant instinctivement son dos contre l’écorce.

Le contraste entre sa chaleur et la rugosité du bois la fit gémir doucement. Elle aurait voulu que des mains viennent explorer ce frisson, que des doigts se glissent dans le creux de sa hanche, la pressent contre la matière vivante du chêne, l’obligent à s’abandonner davantage à l’étreinte silencieuse de la forêt.

Mais elle n’était pas seule.

Elle le sentait. Une présence, une ombre, un souffle peut-être.
Quelque chose qui se tapissait derrière les branches, qui observait ses moindres gestes. Qui attendait qu’elle s’offre… ou qu’elle fuie.

Mais fuir signifiait être rattrapée.

Et l’idée ne lui déplaisait pas.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Mots interdits : arbre, peau, suivre
Mot obligatoire : morsure
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Bien joué Beblack972 …. Oui c’est … pas simple

Vous prenez pas la tête pour la longueur… c’est top Coeur



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/02/25 21:04 par belleronde89.
Re: Gage beblack972
Monday 24 February 2025 21:06

Curieuxcpl
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Je ne sais pas si j'ai le droit de participer à nouveau mais j'en ai très envie alors...

Il allait se régaler du spectacle, se repaitre de sa belle mangée sous ses yeux, en salivait d'avance. Aussi, lorsque, guidé par les vêtements laissé ça et là, il arriva à l'orée de la clairière, c'est lui qui fut surpris quand une main forte saisit la sienne et referma un bracelet de métal sur son poignet. Qu'est-ce que c'était que ça ? Le temps qu'il réalise, son autre main était immobilisée à son tour et un bandeau tombait sur ses yeux, soigneusement noué dans ses boucles brunes. "Aujourd'hui, tu devras te contenter d'écouter mon chéri, bien attaché à cet arbre. ". La voix de sa belle était si décidée, presque défiante.
Re: Gage beblack972
Monday 24 February 2025 21:09

Curieuxcpl
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Oups... problème de rafraichissement de page... du coup, j'ai pas vu ton texte belleronde et ça colle plus ou plutôt c'est un peu boiteux...

On oublie ?
Re: Gage beblack972
Monday 24 February 2025 21:55

belleronde89
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Non on va pouvoir continuer - Et si le prochain nous expliquait comment on est passé de la belle courant nue dans les bois à la belle capturant la bête ?

Du coup il te reste à fixer les mots interdits et le mot obligatoire
(je suis preneuse d’autres idées, si vous en avez, n’hésitez pas à vous lancer c’est collaboratifs, tifs Tiff ApplaudirFête)
Fil
Tuesday 25 February 2025 12:15

dazycoq
Homme, 44 ans, France
Très sympa votre post
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Préquel du texte de curieux couple.

Elle perçut des chuchotements presque inaudibles sur sa gauche,las bas sous les frondaisons partiellement éclairées par la lune. Elle pris son itinéraire

préparé mentalement sur 60m, puis à gauche, encore 60m et encore à gauche.


Avançant avec grâce telle une biche elle atteint le bord de la la petite clairière. Elle reconnu de suite les différents protagonistes de cette scène irréelle;


Le vieux Achille, le ferrailleur, vêtu de son indémodable tricot de peau juste avec ses chaussures tenant fébrilement sa grosse mentule d'un main experte

qu'embouchait allégement Raymond le pâtissier du village, paré pour l'occasion en travesti. Pour clore le tableau, Jo le mécano d’Achille tentant avec

pugnacité de redonner vie à son membre demi mou pour saillir l'imposant fiacre blanc laiteux du pâtissier.

Décidément il s'en passe des choses étrange dans la foret communale du petit village de glaire-les-pourceux, pensa t'elle.


Une chaleur intense noya son bas ventre, son plaisir fulgurant se signa par des filets de cyprine le long de ses jambes fuselées elle chancela dans un petit

cri rauque, reprenant leurs esprits notre quatuor cessa tout activité.Ils se toisèrent d'un air stupéfait et interrogateur.


Mots obligatoire: dessous, bouche, crémeux mot interdit: mari.


J'ai pris la liberté de changer l’ordre interdiction/obligation.

Bien à vous

ESNANT29



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/02/25 15:31 par ESNANT29.
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Bonjour Gérald-,

Je pense humblement que la rhétorique que vous utilisez parfois est bannie soit par un modo,ou part une IA.

Par exemple; l'avant dernier mot de votre dernier post.


belleronde89,

Pardonnez-moi d'avoir pris la liberté de changer quelques peu vos règles établies.

Je me suis laissé déborder par mon enthousiasme!!!

Comme Maurice, jadis, j'ai dépassé les bornes des limites :)

Bien à vous

ESNANT29
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
eh bien ma foi c’est un beau paquet de nouilles, cette histoire là… je prends la main, je vais tenter de remettre les choses en place. Voyons voir ce que ça donne….
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
—— épisode 6 —- belleronde89 ——-

Elle s’élançait, son souffle court, les battements de son cœur résonnant contre ses côtes comme une incantation secrète. Ses pieds nus effleuraient le tapis de mousse, tandis que la fraîcheur de la brise caressait chaque courbe offerte à la nuit.

Les pensées qui l’avaient traversée quelques instants plus tôt l’avaient troublée plus qu’elle ne voulait l’admettre. Trois bêtes de sexe, une cabane, du bois brut sous ses doigts… Elle sentit un frisson lui parcourir l’échine. Elle ferma les yeux un instant, ralentissant, offrant sa peau au vent, à l’humidité légère de l’air, au frôlement des feuilles effrontées.

Ses boucles dansaient autour de son visage, effleurant sa nuque, traçant des caresses là où le souffle du vent s’attardait. Leur mouvement aléatoire la rendait plus consciente encore de chaque parcelle de son corps exposée à la forêt. Elle sentit leur froissement soyeux lorsqu’elle bascula légèrement la tête en arrière, pressant instinctivement son dos contre l’écorce.

Le contraste entre sa chaleur et la rugosité du bois la fit gémir doucement. Elle aurait voulu que des mains viennent explorer ce frisson, que des doigts se glissent dans le creux de sa hanche, la pressent contre la matière vivante du chêne, l’obligent à s’abandonner davantage à l’étreinte silencieuse de la forêt.

Mais elle n’était pas seule.

Elle le sentait. Une présence, une ombre, un souffle peut-être.
Quelque chose qui se tapissait derrière les branches, qui observait ses moindres gestes. Qui attendait qu’elle s’offre… ou qu’elle fuie.

Mais fuir signifiait être rattrapée.

Et l’idée ne lui déplaisait pas.

—— épisode 7 —- belleronde89 ——-

Et l’idée ne lui déplaisait pas… mais allait devoir attendre un peu.

Un craquement derrière elle. Son souffle se suspendit, son corps tendu entre l’excitation et l’instinct de fuite. L’ombre bougea à nouveau, plus proche cette fois.
Elle s’élança, sentant la chasse commencer. Ses boucles fouettaient l’air alors qu’elle filait entre les arbres, vers la clairière toute proche où elle avait placé son matériel.

—— épisode 8 —- Esnant29 ——-

Elle perçut des chuchotements presque inaudibles sur sa gauche,las bas sous les frondaisons partiellement éclairées par la lune. Elle pris son itinéraire préparé mentalement sur 60m, puis à gauche, encore 60m et encore à gauche.

Avançant avec grâce telle une biche elle atteint le bord de la la petite clairière. Elle reconnu de suite les différents protagonistes de cette scène irréelle;

Le vieux Achille, le ferrailleur, vêtu de son indémodable tricot de peau juste avec ses chaussures tenant fébrilement sa grosse mentule d'un main experte qu'embouchait allégement Raymond le pâtissier du village, paré pour l'occasion en travesti. Pour clore le tableau, Jo le mécano d’Achille tentant avec pugnacité de redonner vie à son membre demi mou pour saillir l'imposant fiacre blanc laiteux du pâtissier.

Décidément il s'en passe des choses étrange dans la foret communale du petit village de glaire-les-pourceux, pensa t'elle.

Une chaleur intense noya son bas ventre, son plaisir fulgurant se signa par des filets de cyprine le long de ses jambes fuselées elle chancela dans un petit cri rauque, reprenant leurs esprits notre quatuor cessa tout activité.Ils se toisèrent d'un air stupéfait et interrogateur.

<Mots obligatoire: dessous, bouche, crémeux mot interdit: mari.>

—— épisode 10 —- Belleronde89 ——-

La clairière plongea dans un silence gêné, mais le Petit Chaperon ne rougit pas. Elle leur adressa un sourire mutin, puis se pencha avec une lenteur calculée, ramassant de ci, de là, les chaînes et bracelets qu’elle avait déposés, ces dessous oubliés, ce ruban tombé, ce foulard crémeux, tout lui servirait bientôt…

Glissant un doigt sur ses lèvres, elle leur fit signe de continuer, comme si sa présence n’était qu’un songe complice. Puis, discrètement, elle disparut, les boucles libres dans le vent, emportant avec elle trophées hétéroclites. Bientôt, son cher captif aurait à répondre de bien des choses, une fois qu’elle l’aurait délicieusement pris au piège.

—— épisode 11 —- Curieuxcpl ——-

Il allait se régaler du spectacle, se repaitre de sa belle mangée sous ses yeux, en salivait d'avance. Aussi, lorsque, guidé par les vêtements laissé ça et là, il arriva à l'orée de la clairière, c'est lui qui fut surpris quand une main forte saisit la sienne et referma un bracelet de métal sur son poignet. Qu'est-ce que c'était que ça ? Le temps qu'il réalise, son autre main était immobilisée à son tour et un bandeau tombait sur ses yeux, soigneusement noué dans ses boucles brunes. "Aujourd'hui, tu devras te contenter d'écouter mon chéri, bien attaché à cet arbre. ". La voix de sa belle était si décidée, presque défiante.

Mots obligatoires : déborder enthousiasme Maurice
Mots interdits : entendre



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/02/25 22:17 par belleronde89.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Ouf… Nous voici remis à l’endroit….
Lancez-vous les amis ….
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Bonsoir à toutes et tous,

Je piaffe d'impatience de publier une suite au chef d’œuvre initié par belleronde89.

Néanmoins, je propose aux lectrices et lecteurs assidus de ce post;il y en a.


De prendre la plume pour nous apporter un regard autre sur cette belle historiette.


En revanche si demain, rien de nouveau; je me risquerais à coucher quelques lignes sur le papier.

Je tacherais d’être moins salace et lubrique qu'à l'accoutumée :=)

Bien à vous.

ESNANT29



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/02/25 19:18 par ESNANT29.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Tssss Esnant29 - des menaces ? Comment ça moins salace ? ( possible ? )
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Elle recula de deux pas, contempla son œuvre, son tendre époux enchaîné à cet arbre. Qu'il avait l'air pitoyable sans ses yeux habituellement emplis de vice, de l'enthousiasme des dominants trop habitués à diriger les choses.

"Bien venu dans la clairière de tous les vices mon amour, l'endroit où je vais prendre mon pieds, devenir qui je veux être, baiser comme j'aime vraiment baiser. Tu auras le privilège de m'écouter, de profiter du bruits de mes étreintes, mais comme ce vieux Maurice qui habitait non loin d'ici autrefois, tu n'y verra rien, même si je décide de me faire démonter sous ton nez."

Elle vit son visage débordant de frustration, son corps qui luttait pour tenter de se libérer, mais elle ne bougea pas d'un pouce, ou presque. Lentement mais sans aucune hésitation, une de ses mains glissa au bas de son ventre, trouva ses lèvres humides, les fendit délicatement, y trouva le miel que la poursuite n'avait cessé d'alimenter.
Que c'était dur de résister à cette douce caresse, à l'appel de ce clitoris si sensible déjà, mais elle y parvint, se contenta de tendre soudain les doigts sous le nez de son captif :

"Sens mon chéri, hume mon excitation, rempli toi les poumons de mon parfum, réalise comme je suis prête, comme j'attends le loup, sa meute complète."

Mots obligatoires : les pas, soupires, odeur
mot interdit : bander
Homme, 59 ans, France, Bretagne
—— épisode 13 —- ESNANT29 ——-



Alors que son mari respirait les effluves de ses fluides divin, le bruit de branchages qui craquent se font entendre, le petit chaperon rouge ordonna

doucement un chut ne bouge plus d’un cil à son homme.

Le grand cerf majestueux s’approcha de la belle, il baisa sa tête délicatement, son museau humant toutes les fragrances intime de son puits de plaisir.

Le cervidé enregistra la signature olfactive pour certainement la rajouter à sa liste lors de la prochaine période de brame.


Il la toisa encore une dernière fois au plus près des yeux, se détourna pour aller renifler cet étrange bipède là, prisonnier du tronc d’un jeune chêne.

Notre homme sentait la présence proche de la bête, affolé par l’odeur de musc très forte.

Se mit à crier, ce qui eut pour effet de surprendre le cerf.

Ce dernier éructa bruyamment face à notre enchainé : expulsant une quantité de morve conséquente au visage de notre malheureux prisonnier.


Le charme était rompu, notre fier animal quitta la clairière d’un pas soutenu.


Le petit chaperon rouge encore sous l’effet la magie de l’instant, regarda la bête se fondre parmi les arbres.


Idiot, je t’avais dit de te taire, « maintenant ton premier gage » dit-elle d’un ton autoritaire.


Elle lui pinça le nez et avec son index lui fit avaler la totalité des filets de morve qui tapissait sa figure et le foulard.


« Déguste bien mon chéri, la voilà, encore c’est bien ».


Résigné notre homme s’exécuta avec application, là ,à cet instant, elle su qu'il était soumis à sont tour.


Mots obligatoires: pâtissier, énergie, vigueur mot interdit: chéri.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/02/25 18:21 par ESNANT29.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
—— épisode 14 —- Belleronde89 ——-

Et c’est à ce moment précis, dans cette clairière trempée de lueurs lunaires, de soupirs évaporés et d’effluves douteuses de faune et de résine, que le silence fut pulvérisé par un rugissement de moteur.

Pas un vrombissement, non. Un râle mécanique. Une plainte sauvage sortie tout droit des entrailles d’un monstre d’acier.

Un camion. Pas n’importe lequel. Un mastodonte chromé, tatoué de flammes, fumant des naseaux comme un dragon qui aurait troqué ses ailes contre quatorze roues, un klaxon à réveiller les morts et un pare-buffle capable d’encastrer une boulangerie tout entière.

Un coup de frein. Un crissement carnassier.

Et là, tout doucement, en bon prédateur, il descendit.

Long manteau en cuir noir.
Bottes cirées.
Un sourire aussi blanc que ses dents étaient pointues.

Son regard, sous l’ombre d’un chapeau vissé bas sur son front, cloua le chaperon rouge au sol aussi sûrement qu’une épingle plante un papillon dans le velours d’un cadre.

Un instant, il observa la scène. Le corps attaché au tronc, la lueur tremblotante dans ses yeux, la peau encore marquée des derniers événements. Un sourcil s’arqua, sceptique.

— “On dirait que tu manques de vigueur, mon gars.”

Puis son regard glissa vers le chaperon, encore haletante, et son sourire s’étira davantage.

— “Alors c’est ici qu’on organise des ateliers avec du gibier et des garnitures pâtissières ?”

Il donna un petit coup de pied dans un pot renversé sur l’herbe, un reste de crème collant à la paroi.

Il passa la langue sur ses dents. Inspirant profondément, il s’imprégna de l’atmosphère chargée d’énergie animale et de plaisirs inavouables.

Il eut un rire bref. “J’aime bien l’ambiance. Alors, on monte ? J’ai le moteur qui tourne et l’appétit qui s’aiguise.”
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Mots obligatoires : claquement, sillage, ardoise
Mot : dompter
Femme, 99 ans, France
Comme le chaperon rouge toute gelée dans cette forêt humide restait tétanisée sans bouger, sur un claquement sec de doigt, deux complices à l'allure repoussante descendirent du véhicule de l'enfer et ils s'approchèrent d'elle en sortant leur énorme sexe dressé comme un étendart.
Non pas elle imbéciles cria le maître, les ordres ont changés elle va avoir droit à un traitement spécial.

C'est le mari qui doit payer l'ardoise, faites lui ce qu'il voulait qu'on fasse à sa femme, comme cela il verra le spectacle de près avec toutes les sensations et les odeurs.
Sans regret les deux complices changèrent de cible et s'occupèrent du mari attaché.

Devant ses yeux effarés elle regarda son mari se faire prendre par derrière par le premier complice pendant que le deuxième le forcait à le sucer et à avaler son sperme très abondant. Les trois hommes jouirent presques en même temps.

On fait quoi de la môme ? On l'emmène avec nous dans le camion.

Le maître s'adressa à elle qui grelottais toute nue, je ne veux pas t'entendre tu obéis aux ordres sans discuter mets cette tenue et reste ainsi, attention tes seins et tes fesses doivent rester visibles, autrement je te remet toute nue.
Je vais te faire faire la tournée des grands ducs dans cette tenue pour te mettre en condition, tu seras ma chienne aussi longtemps que j'en aurais envie et après quelqu'un viendra s'occuper de toi et tu auras intéret à lui obéir en tout ce qu'elle te demandera.

Le camion repartit comme il était venu dans un bruit d'enfer en laissant dans son sillage une grosse fumée noire.
Femme, 99 ans, France
mots obligatoires: punition
mots interdits: attacher nue femme
Homme, 59 ans, France, Bretagne
—— épisode 16—- ESNANT29 ——- mots obligatoires: punition mots interdits: attacher nue femme



Le camion repartit comme il était venu dans un bruit d'enfer en laissant dans son sillage une grosse fumée noire…

A peine dix mètres de parcouru et Le pilote de l’équipage fou fit une embardée toutes les roues du côté droit se mirent à patiner dans la ravine creusée par les engins des forestiers.

Nos trois larrons affairés à dégager leur engin de cette mauvaise posture n’entendirent pas le premier trio arriver.

En effet, alerté par les cris du mari précédemment mis à mal, ils avaient accouru, pendant la scène là

ils prirent le temps patiemment d’ébaucher leur plan.

Le vieil Achille s’empara du mauvais garçon le plus fort, il lui tordit le poignet pour l’amener au sol

tout en donnant les consignes à ses deux acolytes. « Raymond placage du grand » « Jo à toi le petit »


Le petit chaperon rouge avait les yeux écarquillés. A la demande de Raymond le pâtissier cette

dernière farfouilla le fatras du coffre à la recherche de corde, ficelle et tout ustensile pour immobiliser

les trois barbares.



En un tour de mains ils se trouvèrent saucissonné et ramenés dans la clairière.

Avec patience, Jo le mécanicien les présentât en offrande suivant le bon vouloir de chacun. Oui Jo était un artiste dans

l’art de manier les nœuds ; dans sa jeunesse il avait parcouru un temps les océans dans la marine à

voile.



Raymond le pâtissier prit la parole : « Messieurs, le vent a tourné l’heure de votre punition est arrivé »


Le Vieux Achille choisi le maitre, le prit par les oreilles pour se faire turluter à couilles rabattues, il râlait de bonheur en émettant des rheu rheu rheu de
satisfaction.

Raymond profita du second. Il demanda au petit chaperon rouge de lui apporter le pot de crème qui

trainait dans la clairière ,il tritura généreusement le fion du second et son gros gland rose s’enfonça

avec un délice sans pareil dans cet œillet non préparé.

Quand à jo le mécano, ayant toujours son penchant pour la brouette, il plaça en position de chevrette

le plus rond de la bande.

Le tableau était dantesque, chacun se rua sur sa proie comme la vérole sur le bas clergé, le petit chaperon rouge ressentit trois secousses électriques dans

son cortex et descendre le long de sa colonne vertébrale pour inonder son bassin d’un myriade d’explosions.



Elle allait encore savourer une jouissance d’anthologie sans se toucher.


Jo comme un jockey sur sa monture s ’écria « je bande je vais jouir », pris d’une frénésie la belle

enfonça son majeur dans l’œil brunâtre de Jo, il décula tout en jutant et se retrouva propulsé sur le dos de sa monture tel un poisson pilote su son cétacé.


Ce fut le signal tout le monde se mit, qui a jouir, qui à juter dans la clairière sauf nos quatre prisonniers.


Le repos fut de courte durée, des lueurs de bougies sur des candélabres commencèrent à illuminer la clairière.


Le vieil Achille éructât, « sacre bleu, c’est le concile des abbesses du grand ouest qui arrive »


En effet la procession arrivait dans la clairière protégée par deux rangs de cerbère constitués par les moines de l’opus dei du prieuré de Conche-les-

Houches….



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/03/25 11:41 par ESNANT29.
Homme, 59 ans, France, Bretagne
mots obligatoires:vertu sagesse trio mots interdit: nuit
Femme, 99 ans, France
Le récit reprend vie et devient une fresque historisque, joli récit esnant29 tu as su éviter les pièges des mots interdits qui auraient pu te conduire à la punition de Belleronde89.
Ce récit est-il le reflet de nos fantasmes personnels comme c'est le cas pour moi ?
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Je vous remercie pour vos louanges eurydice,

Je dois avouer que vous avez raison!!!


J'ai eu la chance, par le passé d'assister à quelques situations ubuesque teintées d'un soupçon de stupre et de voluptés mais ce n'était pas décousu à

l'extrème comme je le narre ici.

Je remercie encore belleronde89 pour sa riche idée de nous permettre de proser à l'envie

Bien à vous.

ESNANT29
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
( Super Esnant —- je temporise un peu pour le plaisir de jouer avec tes personnages.Applaudir)

On aurait pu entendre une mouche voler. S’il y en avait eu une encore capable de battre des ailes après l’orgie champêtre qui venait de se dérouler. Mais non, le silence s’était abattu, net, lourd, solennel. Un silence en soutane.

Elles arrivaient.

D’abord, les cornettes. Hautes, raides, d’un blanc éclatant, alignées avec la rigueur d’un bataillon de la vertu. Puis les silhouettes sombres, coulant entre les arbres comme une marée noire, les mains croisées sur des ventres austères, les visages figés dans une expression de sagesse absolue. Des statues ambulantes de la rédemption.

Derrière elles, les Cerbères de Conche-les-Houches. Des moines de l’Opus DI, solides comme des murs en pierre de taille, le regard vissé sur l’assemblée, imperméables aux vapeurs libidineuses qui flottaient encore dans l’air.

Le vieil Achille, encore dégoulinant de son récent effort, observa la procession. Les derniers restes d’un trio de plaisir s’évaporaient sur sa peau tandis qu’il écarquillait les yeux.

— “Ben merde… On a dû sacrément invoquer les cieux pour qu’ils nous tombent dessus aussi sec.”

Raymond, qui peinait à remettre en place son attirail de pâtissier, hocha la tête avec gravité.

— “C’est quand même un comble… on passe un bon moment, et paf, la sagesse nous tombe sur le râble.”

Jo, lui, tenta un sourire penaud en direction des Abbesses. Il n’était pas sûr qu’un salut poli suffise à les amadouer.

Et au centre du cortège, la plus imposante des religieuses leva enfin la tête.

— “Pauvres âmes en perdition… que va-t-on faire de vous ?”
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Mot interdit : jugement

Mots obligatoires : parchemin, écho, échine
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
( bon j’ai l’impression que les Abbesses ça nous a un peu compliqué la vie Pouffer… on va faire un peu de magie )

— “Pauvres âmes en perdition… que va-t-on faire de vous ?”
La voix de l’Abbesse s’était élevée, solennelle, implacable.

Mais quelque chose clochait.
Un frémissement dans l’air. Un décalage imperceptible, comme un écho mal ajusté, flottant entre les arbres.

Le Petit Chaperon Rouge sentit un frisson lui parcourir l’échine. Les moines restaient figés, le regard perçant sous leurs capuches, les Abbesses alignées comme une armée céleste.

Puis un bruit de grésillement. Dans sa tête. Un parasite sonore qui se faufile dans ses pensées.
Et une autre voix.
— “Si tu m’entends… il faut que tu sortes avant qu’ils ne te réinitialisent.”

Elle cligna des yeux. Le monde trembla légèrement.
Les silhouettes devant elle oscillèrent. Pas un mouvement naturel. Un tremblement artificiel. Comme si quelqu’un avait mis en pause l’image.

Et au centre de ce tableau figé, l’Abbesse tenait un parchemin entre ses mains. L’image vibra encore, le parchemin se froissa légèrement, comme agité par un souffle invisible.

Un flash traversa son esprit et devant elle, trois boutons s’illuminèrent dans le vide.

- “Retourner dans la simulation.”
- “Passer au Niveau Supérieur.”
- “Quitter définitivement.”

Elle retint son souffle. Quitter quoi ? Le monde ? Son propre corps ? Elle ne voulait pas ça.
Retourner dans la simulation. Mais rejouerait-elle la même scène, encore et encore ?
Son regard se porta sur le dernier choix. Un murmure s’échappa de ses lèvres. “J’avance.”

Sa main trembla à peine lorsqu’elle effleura le bouton “Passer au Niveau Supérieur.”

Une chaleur douce.
Un parfum capiteux.
Du velours sous ses doigts.
Elle ouvrit les yeux.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Mot interdit : inconnu

Mots obligatoires : boudoir, courbe, murmure
Femme, 99 ans, France
Une réinitialisation complète il fallait osait Tirer la langue Repartir sur quelque chose de totalement nouveau ne va pas être facile.
Mais j'aime la réaction qui consiste, quand on a peur ou que l'on est devant un choix difficile d'avoir le réfexe de foncer et d'aller de l'avant, c'est toujours la bonne solution.Diable

Qui va se lancer le premier ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/03/25 13:05 par eurydice.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
( nouveau..nouveau… Pouffer )

Elle ouvrit les yeux et découvrit les lourds rideaux cramoisis d’un lit à baldaquin, s’agitant sous la brise qui passait par une fenêtre entrouverte.
Au loin, une brume dorée flottait sur les champs de coton. Le vent soulevait les courbes douces des collines, emportant avec lui l’odeur du magnolia et du feuillage brûlé.

Elle se redressa lentement, son corset trop serré comprimant sa poitrine. Un appel retentit, d’abord lointain, puis plus insistant.
“Tara ? Tara ! TARA !”

Son cœur se serra. Quelqu’un la cherchait.
Dans sa paume, un objet froid. Un bouton noir, lisse et parfaitement rond, avec une inscription gravée en lettres minuscules : “À utiliser en cas d’urgence.”
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Mot interdit : fuir
Mots obligatoires : sillage, carmin, effleurer
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Lentement, elle s'extirpa du lit, constatant qu'elle n'était même pas sous les draps, juste allongée sur un édredon duveteux. Bon sang, elle avait mal partout, un peu comme après... comme si la veille... la pensée brûlante mais diffuse lui fit monter le rouge aux joues. Sur sa droite, une coiffeuse sur laquelle se pressaient diverses crèmes, flacons, brosse,peigne et autres mascaras, et de l'autre côté, une porte. Lorsqu'elle s'avança devant le joli meuble taillé dans un palissandre aux multiples variations chocolatées, Un visage marqué par la fatigue la scruta, le regard plein d'une curiosité non feinte. Elle nota le reste de carmin sur ses lèvres, les coulures de maquillage sous ses yeux, mais aussi ces traces rouges sur ses poignets, étranges vestiges d'un passé qui n'était pas le sien, du moins jusqu'ici. Un rictus de douleur déforma ses traits. Machinalement, un doigt curieux avait longé les marques, réveillant des souvenirs dans tout son corps.

"Tara !!!" cria encore la voix, visiblement agacée à présent,

Elle était forte cette voix, inquiétante et pourtant attirante aussi avec son timbre profond et chaud. Etait-ce elle qu'on cherchait ? Oui, ce prénom résonnait en elle comme une certitude, son prénom. D'une main sûr à la vie propre, elle essuya les coulures sous ses yeux, arrangea sa mine et nappa à nouveau ses lèvres d'un glaçage gourmand. Hors de question qu'elle sorte d'ici avec cette tête avait dû se dire cette main habile. Une fois fait, elle balaya encore la pièce des yeux. Rien que le lit et cette coiffeuse. Pas d'armoire ou autre dressing, pas même une chaise où serait disposés ses vêtements. A moins de s'enrouler dans un drap, elle devrait donc sortir comme ça, tel en avait décidé la simulation. Une dernière fois, elle jaugea son reflet, ce corset qui la sculptait, les jarretelles, les bas qu'elle dut réajuster. Drôle de tenue pour affronter l'inconnu. Peut-être, mais le jeu, c'était le jeu. Avant de changer d'avis, elle se pressa à la porte, l'étrange jeton s'incrustant dans sa paume tant elle le serrait fort, laissant dans son sillage un parfum aux notes entêtantes de coriandre.
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Mot interdit : ordre

Mots obligatoires : doux/douce, inquiétant, , outils
Femme, 99 ans, France
Un très joli texte qui donne envie de connaître la suite de l'histoire, je n'ai pas lu le mot obligatoire "effleurer" mais oublier un mot obligatoire est peut-être moins grâve que d'utiliser un mot interdit Surpris
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Diantre ! Bravo, j'étais sûr d'avoir utiliser effleurer pour le passage du doigts sur les traces aux poignets mais une ultime modification a dû me faire dévier de ce choix...

C'est le regard grave et la mine déconfite que j'avoue volontiers mon oubli et que je me présente à vous pour entendre votre sentence.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Oh oh ! Rattrapé par la patrouille Curieuxcple Ce n'est pas moi!
( merci Eurydice de veiller au grain… j’avais la tête ailleurs on dirait…)

Ok ton gage est donc de composer un haïku érotique - avec les 4 mots de contrainte:
Fuir sillage carmin effleurer
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