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Film Le Fil Rouge Créatif : Une Histoire Sous Contrainte

Envoyé par belleronde89 
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Règle que j'ai moi-même proposée... je m'y plie donc avec humilité et reconnaissance pour votre magnanimité.
Clin d'oeil
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Mon gage, pas un haïku dans les pures règles de l'art mais mon haïku
Clin d'oeil

Désir carmin au sillage pénétrant
L'effleurer une seconde, un instant
Ne plus fuir, succomber, impatient.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
FêteAmoureuxMort de rire bravo !
On en redemanderait presque…
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Je vais me méfier maintenant... histoire d'être sûr qu'on ne me pousse pas à la faute
Eclats de rire
Femme, 99 ans, France
Curieuxcpl, j'ai comme dans l'idée qu'un gage un peu plus sévère ne te ferais pas peur, je me trompe ? Non!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/03/25 17:34 par eurydice.
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
Pensif

Et bien disons que Miss et moi portons bien notre pseudo.

Mais bon... je vais être très vigilent à présent
Eclats de rire
Femme, 99 ans, France
Elle sortit dans le couloir comme dans un rêve et elle regarda en bas de l'escalier, tous les hommes étaient là, sombres et inquiets. ils la regardaient comme si elle était devenue folle d'oser se montrer dans cette tenue indécente, elle ressemblait à une fille de Belle Watling.
Une servante noire courut vers elle, mademoiselle mademoiselle laissez-moi vous habiller. l’odeur du magnolia et du feuillage brûlé lui rappela où elle était.
Elle jeta un regard méprisant envers les hommes qui tous la désiraient et qui restaient là sans bouger. Vous ne voyez pas que Tara risque de brûler. Au lieu de crier, prenez des outils et allez éteindre le feu avant que le domaine ne brûle entièrement leur hurla-t'elle.
Se tournant vers la jeune servante elle lui dit, tu m'habilleras plus tard et elle lui pris la main et lui demanda d'allez lui couler un bain chaud et parfumé, allumes des bougies aussi et va chercher Prissy, vous ne serez pas trop de deux pour me consoler aujourd'hui.
Après le viol conjugal de Rhett, Scarlett sait qu'elle ne pourra pas supporter un homme dans son lit avant un certain temps, ses deux servantes sauront d'occuper d'elle comme il faut et à l'idée de cette douce vengeance qu'elle va prendre, son excitation commence à monter pendant qu'elle ferme les rideaux pour ne plus voir au loin les champs de coton et l'ensemble du paysage devenu inquiétant.
Elle attend debout que l'on vienne la déshabiller entièrement, la guider vers son bain, les deux servantes une fois nues se glisseront avec elle dans la baignoire et lui feront oublier, avec leurs baisers et leurs caresses, toute la brutalité qu'elle a subi la veille.
Femme, 99 ans, France
mots obligatoires: friandises bois punition
mots interdits: fuite
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
L’eau du bain n’était rien comparée à la chaleur qui montait en elle.

Prissy avait commencé par de simples gestes—un linge trempé, une caresse sur son épaule, mais très vite, ses doigts avaient ralenti, frôlant là où ils n’avaient pas encore osé s’attarder.

— “Là… oui, comme ça.”

Sa propre voix la surprit. Si basse, si rauque, si différente de celle qu’on connaissait d’elle.
L’eau chaude enveloppait son corps, mais ce n’était pas elle qui la brûlait.

Scarlett laissa sa tête retomber contre le bord de la baignoire, ses paupières mi-closes, son souffle à peine retenu. Les mains de Prissy glissaient sur sa peau, plus assurées à chaque passage, tandis que la plus jeune hésitait encore, observant, attendant un signe.

— “Plus bas.”

Sa propre audace la surprit.

Prissy obéit, ses doigts effleurant ses courbes tremblantes sous l’eau, son souffle chaud effleurant la naissance de ses seins. Scarlett sourit, caressa ses cheveux crépus, la guida contre sa poitrine offerte.

Un frisson, un baiser.
Un soupir, une morsure.

L’autre servante s’était glissée derrière elle, ses lèvres effleurant son oreille, son cou, la courbe tendre de son épaule. Scarlett sentit sa langue glisser lentement, traçant un chemin invisible sur sa peau.

Elle ouvrit légèrement les jambes, laissa l’eau se troubler sous leurs mouvements.

— “Punissez-moi…” murmura-t-elle, dans un souffle tremblant.

Prissy releva la tête, ses lèvres brillantes de désir, sa respiration erratique.

— “Comme… comme une friandise, Mademoiselle ?”

Scarlett eut un petit rire rauque.

— “Oui, ma douce. Dévorez-moi.”

Et elles s’exécutèrent. Les bougies vacillèrent, la vapeur emplissait l’air, le parfum du jasmin mêlé à celui du plaisir. Elle n’entendait plus rien.

Sauf le crépitement au loin.
Elle ouvrit les yeux, tourna légèrement la tête, et au-delà des rideaux tirés, elle vit…

Les champs de coton en feu.
Femme, 99 ans, France
Je pourrais te lire pendant des heures, tu insuffles la vie dans tes récits, c'est magnifique merci
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
@eurydice ;) écriture assistée … je suis à la réalisation comme dans un film à donner le ton, le style, l’ambiance, demander de refaire la scène… c’est fun. J’avoue que j’aime bien ce style pensé et décrit.
Femme, 99 ans, France
Oui, il faut que je regarde cela de près. Mais les journées sont trop courtes en ce moment.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Alors…. Que fait-on sur la suite ?

Des idées ? Options ? Souhaits ?
Femme, 99 ans, France
Une petite pression sur ton bouton magique, comme dans Code Quantom pour propulser les personnages dans le temps ?

On s'est bien éclaté sur cette histoire, ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin ? ah bravo Danser
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Oki oui partante… des destinations ? Personnages ? Décors ?
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Futuriste. Star trek avec téléportation ratée du commandant avec son assistante dans une orgie
Couple, 50 ans, France, Île-de-France
Non, rien



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/03/25 23:20 par Bouchecousue.
Couple, 50 ans, France, Île-de-France
Teleportation ratée...avec la queue à la place de?
Femme, 99 ans, France
L'idée à la base était très bonne, ce n'est pas utile de changer. On peut rester sur l'idée d'un film ou d'une histoire bateau, il suffit de préciser la situation de départ et les personnages présents.

Dés que le jeu ne bouge plus, après une semaine on repart à zéro. Il reste juste à trouver une histoire coquine qui donne envie de participer.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Téléportation 404 & Bureau des Assignations

Scarlett soupira dans la baignoire, fondue entre les bulles et les mains savantes de ses deux suivantes. Le monde, la guerre, Rhett, les champs de coton — tout ça était loin, très loin, fondu dans l’eau chaude, le parfum de jasmin, et ce petit bouton métallique qu’elle caressait du bout de l’ongle.

Elle l’effleura. Un clic. Une vibration. Le silence total.
Puis… l’air glacé.
Elle rouvrit les yeux en sursaut. Tout avait changé.

Plafond strié de néons, murs gris lisses, un bourdonnement constant et sourd dans les structures autour d’elle. Elle était allongée sur une table de téléportation, les jambes nues, le torse nu, mais étrangement… plus massif, plus anguleux.
Elle se leva d’un bond. Ou plutôt… il se leva.

Elle était un homme. Entièrement, sans compromis. Son corps, sa voix, même son souffle avaient changé de registre.
Mais à l’intérieur, tout était encore elle. Ses pensées, ses émotions, son trouble aussi.
Elle fit un pas maladroit. Le sol était souple, légèrement vibrant.

Des pas approchèrent derrière la cloison. Une voix grave, ton professionnel :
— Commandant, la téléportation a provoqué un chevauchement neural. Vous êtes arrivée dans le corps de l’officier Palk. Celui que vous remplaciez. Par erreur… semble-t-il.

Scarlett — ou ce qu’elle était devenue — cligna des yeux.
— Et… mon corps ?
— Renvoyé. Autre dimension. Temporairement… inaccessible.
Un silence.

Elle baissa les yeux.
Son sexe était là, au bon endroit, visible, prêt, vivant.
Elle posa sa paume sur son ventre plat.
Un “ping” sonore retentit. Une lumière verte clignota au-dessus d’une porte qui s’ouvrit.

— Veuillez patienter. Un agent va traiter votre réintégration dans moins de deux minutes.

La voix synthétique cette fois résonnait dans la petite salle d’attente circulaire où elle était entrée. Elle observait la lumière changeante du mur face à elle, qui indiquait en temps réel les files d’attente :

ORGIES MÉMORIELLES : 14 minutes de retard
ATELIERS SENSO-FUSIONNELS : flux saturé
RÉASSIGNATION SENSORIELLE : bientôt votre tour

Une autre porte s’ouvrit dans un “Pting!” métallique délicat.
Un individu à la blouse lilas, lunettes triangulaires et porte-clés Hello Kitty bondage apparut.

— Nom de dossier ?
— Scarlett. Mais je suis dans un corps de… je sais plus…
— Parfait. C’est flou, c’est bon signe.

Il lui fit signe de le suivre et sortirent pour emprunter un couloir recouvert d’un tapis doux comme une langue post-orgasmique. Ils entrèrent dans un bureau tapissé de formulaires holographiques flottants. L’agent se cala dans son siège en caoutchouc intelligent et tapota sur son terminal.

— Alors, nous avons un léger… problème de disponibilité. Vos corps d’origine sont temporairement affectés à des simulations cross-temporelles. En clair : votre vous d’avant est occupée à se faire masser par des amazones égyptiennes dans une dimension parallèle. Elle a signé pour quatre heures.

— Et moi ?
— Vous êtes donc… provisoirement masculin. Solide. Bien équipé. Bon pour le service.

Il fit glisser un panneau lumineux devant elle.

— Voici les missions d’assignation temporaire disponibles :
1. Double sensuel dans une simulation diplomatique intergalactique. Il faut juste sourire, sucer, et éviter les mots à plus de trois syllabes.
2. Meneur de revue dans une opérette érotique organique (niveau 2). Chant facultatif, nudité exigée.
3. Déclencheur de fantasme partagé : on vous branche à dix dormeurs en rut, vous vivez leurs rêves en live.
4. Intermédiaire pour fusion sensorielle SM légère. Période d’essai 30 minutes, fouet fourni.
5. Client mystère dans une auberge libertine du XVIIIe. Vous devrez jouer un aristocrate timide qui se découvre une passion pour les bottes et les cordes de chanvre.

L’agent sourit, les yeux brillants de professionnalisme lubrifié.
— Et si aucune de ces options ne vous inspire, on peut aussi vous envoyer dans la salle des déroutés, où des joueurs libres vous inventeront une suite. Avec… surprises.

Le plafond clignota doucement au-dessus de sa tête.
Un picotement monta de son sexe (encore nouveau), comme s’il réagissait par anticipation.

— Alors ? dit l’agent, un stylet à la main.
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Alors là, on, n'est plus dans le étoiles.

Nous voila arrivés au tréfonds de la galaxie.Ouf!
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
( petite parenthèse - j’ai tenté la greffe mal placée …. Je vous la partagées variante )


Le sexe était là.
Mais pas là où il devait être.

Il était sous l’aisselle droite.
Pas collé, non. Intégré. Proprement.
Comme une greffe… aboutie.
Le reste de son anatomie, heureusement, semblait fonctionner normalement. Si l’on pouvait appeler “normal” avoir un gland qui palpite entre son bras et son flanc.

Elle se leva tant bien que mal. Un vertige.
Son nouveau corps était puissant, étrange, lourd d’odeurs et d’instincts virils qu’elle n’avait jamais sentis ainsi.
Et à ce moment-là, un des membres de l’équipage s’approcha prudemment, tenant dans ses mains une serviette thermique.
— On pensait que vous étiez… le sergent Palk. Mais ce n’est pas lui. Enfin… pas uniquement.

Derrière ce soldat nerveux, un autre écran clignotait.
On y voyait son ancien corps.
Allongé sur une table. Les yeux ouverts. Un sourire aux lèvres.
Et… les tétons qui clignotaient. Littéralement.

— J’ai aussi appuyé sur un bouton, murmura la voix.
— Nous sommes connectés maintenant.

Elle (il ?) leva le bras gauche, sentit une pulsation à droite.
L’aisselle-gland se dressait doucement, comme au garde-à-vous.

Scarlett — ou ce qu’il en restait — soupira.
Elle ne savait pas encore si elle allait rire, crier ou jouir.
Couple, 50 ans, France, Île-de-France
Faut qu'on discute porte clé et évolution pro, la belle.
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
La bite sous les aisselles !!! Hilarant :)))
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Une cyber attaque de la Nouvelle Alliance pour la Diversité ?
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Leur nouveau virus IFTITA-05 (I fuck Trump in the ass) est redoutable
Femme, 99 ans, France
Un peu trop Freudienne pour moi cette histoire...il faut lire le livre sur Freud de Michel Onfray

citation de Freud : L'envie du pénis est une étape de la théorie de Sigmund Freud sur le développement psychosexuel féminin, dans laquelle les jeunes filles éprouvent de l'anxiété lorsqu'elles réalisent qu'elles n'ont pas de pénis.
Femme, 99 ans, France
Mais j'adore l'imagination totalement débridée de Belleronde89 qui nous transporte dans la 4° dimension avec bonheur.

Qui se rappelle du film "la mouche" sur la téléportation Diabolique



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/03/25 13:52 par eurydice.
Couple, 50 ans, France, Île-de-France
Il ne faut surtout pas lire michel onfray
Femme, 99 ans, France
Il y a des chansons qui sont toujours d'actualité:

La Vérité
Chanson de Guy Béart ‧ 1968
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
@Bouchecousue : ah bien madame, monsieur… je me présente à la première heure demain sans oublier mon porte clef.

@Eurydice : oui moi … avec terreur lol - toujours pas revu c’est dire Ouf!

@plume33 : cyber attaque … in process oui!

@Esnant : un grain de f9lie …
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
< bon je me lance, j’ai une autre scène de film qui me trotte en tête et envie de retrouver ce personnage si extravagant quelques minutes … je vous embarque … et vous laisse deviner de quel film Français il s’agit …et je garde en tête la cyber attaque pour plus tard >



— Euuuuuuuh…
— Choix deux ? Parfait ! Bienvenue à l’Opérette des Fluides.

Il fait un geste rapide de la main et soudain la pièce disparaît. Devant toi une porte.
Elle s’ouvre avec un souffle de vapeur, odeur de silicone chaud et de fleurs vénéneuses.
Des sons s’entrechoquent : voix filtrées, soupirs amplifiés, claquements de bottes, gémissements harmoniques.

Tu viens d’être téléporté dans l’atrium de la Station PALP-9.
Ici, chaque mur respire. Littéralement.
Les voûtes chantent. Les colonnes dégoulinent de lumières vivantes.
Et sur la scène centrale, des choristes humanoïdes lubrifiés dansent sur des octaves suspendues.
Le rideau est une peau translucide qui frémit comme un orgasme retenu.

— AAAAAAAAAAAAAAAH MAIS QUI VOILÀÀÀÀÀÀÀ !

La voix traverse l’espace comme un fouet fluo.
Un sifflement, une gerbe de plumes, et Ruby Rhod débarque en hurlant de joie.

— Mais regardez-moi c’te bombe cosmique inter-temporelle, réassignée, réincarnée, remixéeéééé !
— GREEN ?! C’est ULTRA GREEN !
— OOOOH YES ! C’est mon jour, c’est mon heure, c’est MON MO-MENT !

Ruby tournoie. Il a une combinaison panthère latex fendue jusqu’au nombril, un micro inséré dans sa narine droite, et un sex-toy en bandoulière.

Il te saisit la main (fermement, manucure parfaite) et t’entraîne à travers les coulisses.
— Tu vas mener la revue ! L’Opérette des Fluides, baby ! Niveau 2. Pas niveau 1. Oh non. Niveau. Deux. La fusion vocale. La montée en scène. L’éjaculation orchestrale finale !

Des androïdes ouvrent ton costume : une combinaison de lumière pulsée, qui épouse ton corps à chaque battement cardiaque.
Ton sexe réagit. Ton souffle s’accélère. La musique vit dans tes veines.
Ruby crie encore :
— Je veux de la VOIX ! De la CHAIR ! Du DRAMA FLUIDE ! T’es prêt mon sucre spatial ?!

Une créature choriste passe devant toi : elle a six bras, une bouche au creux du ventre, et chante en strobo-fluide.
Elle te lance un clin d’œil… par son genou.

Une IA te glisse dans l’oreille :
— Trois minutes avant levée de rideau. Prière de calibrer votre orgasme vocal à 110%. L’entrée se fait par le cri.

Ruby colle son micro à ta bouche.
— Alors… QU’EST-CE QUE TU VAS LUI DONNER À LA STATION PALP, MON CHÉRI ?

— Euuuuuuuh…

Ruby claque de la langue, le pouce levé, un rictus déçu au bord des lèvres.
Le pouce devient vert.
Un FSSSCHHHH mécanique.
Le rideau s’ouvre.

(À vous.)
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Belleronde89 bravo pour cette scène haute en couleur ! Belle réécriture de cette scène mythique
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Peut-être un salon intergalactique de l'érotisme sur la station PALP-9 avec Maître Jabba dans un show BDSM :)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/03/25 07:25 par plume33.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Oouuuuiiiiii ! ;)
Mais je laisse le temps à un autre joueur de se manifester… please… next player…
Femme, 99 ans, France
C'est logique qu'après la quatrième dimension on arrive au cinquième, film culte s'il en est.

Très bon choix que ce film francais ? heureusement que certains réalisateurs sont partis au Usa.

Mais je ne vois pas ce que je pourrai écrire à partir de Mars, je n'y suis jamais allée. Ennuyé
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
L’Opérette des Fluides – Acte II : Le Jardin des Douleurs

Quand le rideau s’ouvrit, la lumière rouge la frappa comme un coup de fouet.
La salle se déployait devant elle comme une orchidée vénéneuse.
Un salon intergalactique de l’érotisme, empli de créatures enchaînées, de parures chatoyantes, de désirs brillants comme des lames bien affûtées.
Et trônant au centre, Maître Jabba. Massif, grotesque, superbe dans sa luxure assumée.

Scarlett (ou ce qu’elle était devenue) se sentit tirée en avant, poussée par une énergie qu’elle ne comprenait pas.
Une IA murmurait à son oreille :
— Numéro 17, votre entrée est requise. Vous êtes le meneur de revue. Suivez le protocole.

— Meneur de revue ? balbutia-t-elle, la gorge prise par un frisson d’angoisse.
Sa voix avait changé. Grave, rauque. Trop puissante.
Une voix d’homme.

— GREEN ?! C’est ULTRA GREEN ! beugla Ruby Rhod qui surgit soudain, bondissant comme un fauve électrique.
Il était vêtu d’une combinaison faite de cuivre poli et de plumes noires, tourbillonnant comme une tornade amoureuse.

Ruby s’approcha, lui pinça une fesse (dure, nerveuse, musclée) et éclata de rire.
— Ooooh bébé, ils vont t’adorer ! Regarde-moi cette ossature, cette mâchoire, ces pectoraux ! C’est du béton armé en costume de velours !

— Je… je ne sais pas ce que je dois faire… souffla Scarlett.

— Fais-toi plaisir, baby ! Ici, c’est PALP-9 ! Si tu te perds, tu te trouves ! Si tu te trouves, tu te perds ! Et surtout… tu fais CRIER !

Ruby lui jeta un micro doré. Scarlett l’attrapa au vol.
La foule murmura, avide. Les créatures enchaînées dans leurs positions de plaisir se mirent à se tordre, à gémir comme si leur extase était une seule et même note qui s’élevait.

Ruby cria dans son propre micro :
— ALORS, NUMÉRO 17 ! TU NOUS DONNES QUOI ?!

Elle ouvrit la bouche. Aucun son ne sortit.
Le public frémissait, oscillait entre impatience et frustration.

Puis Jabba parla. Sa voix était un grondement sourd qui faisait vibrer l’air comme un coup de fouet.
— Le Jardin des Douleurs commence. Si le nouveau ne sait pas quoi faire, qu’il le montre. Ou qu’on le montre.

Des androïdes masqués en costumes de latex chromé s’approchèrent, leurs mains couvertes de gants texturés, capteurs de plaisir à chaque doigt.
Ils l’agrippèrent avec une force polie, mais inévitable. L’un d’eux murmura :
— Vous êtes l’instrument, monsieur. Ils sont votre public.

Elle sentit une onde de désir parcourir son corps nouvellement masculin.
Sa poitrine, tendue de muscles, vibrait au même rythme que les haut-parleurs.
Son sexe, alourdi, étranger, palpitait sous le regard insatiable de la foule.

Puis, on la poussa sur la scène.
Les projecteurs clignotèrent, lançant des éclats de lumière bleue et pourpre.
Les androïdes l’entouraient, leur danse parfaitement synchronisée.
Le Jardin des Douleurs.
Les créatures s’enroulaient, se libéraient, se faisaient offertes, domptées, adorées.

Ruby cria encore :
— ÇA, C’EST LE JARDIN ! ET TOI, T’ES LA FLEUR LA PLUS SAUVAGE, MON CHÉRI !

Scarlett ne savait plus si elle était homme, femme ou autre chose.
Ce qu’elle savait, c’est que la scène l’appelait.
Qu’il y avait là, devant elle, une marée de plaisir brut qui n’attendait qu’un mot, qu’un souffle, qu’un cri.

Le micro était un poids agréable dans sa paume, comme un sexe tiède, prêt à vibrer sous l’impulsion d’un souffle.
Devant elle, la foule attendait. Prête à recevoir. Prête à prendre.

Scarlett prit une inspiration, au fond de sa gorge, une voix naissait, étrangère, sauvage, irrésistible.
Elle se mit à chanter.

“Quand il me prend dans ses bras, il me parle tout bas…”
Les mots s’échappèrent de sa gorge comme une caresse douloureuse.
Des mots qui semblaient issus d’un autre monde. Un monde d’avant.

D’abord une note, basse, rauque, comme un grondement sous la peau.
Puis une montée, vibrante, tendue, qui s’éleva jusqu’au plafond de la salle, rebondissant sur les parois moites comme un cri d’extase retenu trop longtemps.

Le public frémit.
Des mains se serrèrent. Des bouches se trouvèrent.
On entendit des soupirs, des râles, le bruit humide de chairs qui se frottaient entre elles.

Maître Jabba cligna des yeux, intrigué.
Sa langue épaisse passa sur ses lèvres visqueuses, un grondement de plaisir roulant dans sa gorge.

Scarlett chanta plus fort.
Les androïdes autour d’elle s’étaient mis à danser, leurs mouvements lents, calculés, organiques.
Ils effleuraient son corps, traçaient des sillons de désir sur ses épaules, sur son torse.
Leurs doigts capteurs touchaient sa peau comme des promesses de plaisir qui ne demandaient qu’à être tenues.

Mais Scarlett n’était plus vraiment là. Elle était ailleurs, perdue dans sa propre voix, dans cette puissance nouvelle qui brûlait chaque note de sa gorge. Un feu, un besoin de se libérer, de se jeter dans ce tourbillon de plaisir et de douleur.

“Il me dit des mots d’amour, des mots de tous les jours…”
La mélodie se déversait de sa bouche comme une confession.
Ses lèvres dessinaient chaque mot comme un baiser.
Le public se tordait sur les divans, se glissait les uns contre les autres, bercé par cette voix masculine qui chantait une chanson si tendrement féminine.

Ruby Rhod hurlait de bonheur.
— OOOOOOH MAIS C’EST DÉMENT ! C’EST UN DÉLUGE DE SENSATION ! FAIS-NOUS GRONDER, MON BÉBÉ !

Scarlett se laissa aller. Elle se pencha, plongea son regard dans la foule. Des créatures l’imploraient d’un signe de la main, se caressaient à l’unisson, se frottaient contre les autres jusqu’à s’engloutir.

“Il est entré dans mon cœur…”
Elle traînait sur chaque syllabe, allongeait les voyelles comme si elles brûlaient sa langue.
Son souffle devenait une musique humide, suintante, vivante.

Puis, un mouvement étrange.
Un androïde femelle se détacha de la scène, se glissa parmi les spectateurs.
Elle tira une créature reptilienne par la main, l’entraînant vers Scarlett.
— Offre-leur ton cri, souffla-t-elle en posant ses mains froides sur ses épaules.

Le reptilien s’agenouilla devant elle. Ses yeux, semblables à des perles liquides, brillaient d’une avidité douce.
Il passa sa langue bifide sur le ventre de Scarlett, traçant un sillon brûlant de salive fraîche sur sa peau.
La sensation fit vibrer ses cordes vocales d’un gémissement involontaire.

Le public en délire. Des cris. Des rires. Des orgasmes fulgurants explosant comme des étincelles de plaisir.

Scarlett continuait de chanter, sa voix pure et brute s’amplifiant, réverbérée par les murs vivants de la salle.
Elle sentait le corps étranger qui l’enveloppait se plier à sa volonté, devenir un instrument parfait.
Ce sexe qui lui avait semblé si lourd, si intrus, se tendait désormais comme une note cristalline, prête à vibrer.

“Il me l’a dit, l’a juré pour la vie…”
Sa voix s’élevait comme une confession douce et érotique, offerte à cette foule de créatures qui s’entrelaçaient sous son regard.

Ruby hurla de plaisir :
— L’OPÉRETTE DES FLUIDES, C’EST ÇA, MON AMOUR !

Puis un déclic.
Une lumière crue.
Les androïdes cessèrent soudain leurs caresses, se redressèrent, figés comme des statues de marbre.

Ruby Rhod se tourna, paniqué.
— C’est pas vrai ! On nous a coupé ! Qui a osé faire ça ?!

Le cri de Ruby se perdit dans un silence glacial.
Maître Jabba se redressa, son énorme carcasse frémissant d’indignation.
La foule avait cessé de respirer.

Puis, une voix, calme, tranchante comme une lame :
— Numéro 17, suivez-nous immédiatement.

Scarlett leva les yeux.
Deux silhouettes imposantes l’attendaient au bord de la scène. Des gardes vêtus de combinaisons noires, masques blancs sur le visage.
Leurs armes brillaient d’une lumière froide.

— Numéro 17, vous êtes requis au Bureau des Assignations.
— Immédiatement.
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Merci pour ce récit Belleronde89. J'adore c'est burlesque à souhait
Femme, 99 ans, France
Voilà une situation qui ne va simplifier le rapport homme/femme Mort de rire

Imagination débridée ou fantasme inassouvi ? Toc-toc

Un joli texte qui sort des sentiers battus Applaudir
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Ce n'est pas moi! imagination débridée… c’est certain Ce n'est pas moi!
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
< et on repart… mais ensuite promis je vous la rend dans son état initial >

L’Opérette des Fluides – Acte III : La Boucle Numéro 17

Avertissement : Toute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles ou ayant existé serait purement fortuite, et accidentelle.

— Numéro 17, suivez-nous immédiatement.
Scarlett fit un pas et entra dans la lumière aveuglante.
Elle fit un second pas et constata que l’air avait changé. Il n’était plus saturé de parfums capiteux, de musiques enivrantes ou de murmures excitants. Elle était dans une pièce sobre, presque clinique, avec une lumière blanche qui tombait du plafond comme une lame froide.

Sur une porte en métal derrière elle, était gravé : Boucle n°17.

Elle porta une main à sa poitrine, surprise de retrouver son propre corps. Sa peau, ses courbes, ses hanches familières. Comment était-ce possible ? Quelques instants plus tôt, elle chantait encore sur la scène, sa voix s’étranglant dans une confusion indescriptible. Puis le chaos. Puis… ici.

Scarlett se redressa, titubante, son regard balayant la pièce. Rien qu’une chaise métallique, un panneau de commande fixé au mur et un écran qui clignotait avec insistance.

Elle s’approcha et toucha l’écran. Un message apparut :
“BOUCLE EN COURS. INITIATION DU SCÉNARIO.”

Elle était soudainement dans une voiture futuriste, glissant sur une route de béton iridescent. Autour d’elle, des camions-cubes massifs, des véhicules d’ouvriers suspendus sur des plateformes volantes, et un bus aux parois réfléchissantes.

Scarlett comprit qu’elle était dans une simulation. Un piège, ou un jeu ?

Elle poussa un soupir.
— Allons-y. C’est forcément un moyen de s’en sortir.

Elle se concentra sur ses mouvements. Ses gestes étaient les siens. Elle n’avait plus ce corps masculin imposé par la précédente erreur de téléportation. Ses seins se soulevaient sous le tissu léger de sa robe. Sa main glissa sur son décolleté par réflexe, se rassurant de retrouver cette peau qui était la sienne.

La route s’étirait devant elle. Elle sentait le grondement des moteurs, les regards furtifs qui l’observaient de derrière des vitres opaques.

Elle avança doucement, longeant des camions immenses dont les chauffeurs attendaient.
Un clin d’œil, un sourire, d’un geste coquin soudain elle dévoila partiellement sa poitrine. Elle pouvait lire l’éclat de convoitise dans leurs yeux.

Elle suivait un bus qui roulait lentement. Trop lentement. La frustration montait en elle, une tension électrique qui fourmillait sous sa peau.

Un camion s’arrêta près d’elle. Le chauffeur la fixait, visiblement fasciné par l’audace dont elle faisait preuve. Elle sentit sa propre poitrine se gonfler d’excitation sous ce regard brûlant.
Elle n’eu pas le temps de réfléchir. Un ouvrier surgit, s’approchant de sa voiture.
— Alors, on a changé d’avis ? lança-t-il d’une voix rauque.

Elle sourit. C’était comme si les phrases sortaient de sa bouche malgré elle.
— Oui, mais j’ai une condition. Je vous laisse toucher mais il n’y aura rien de plus. Vous êtes d’accord ?

— Ok, oui ! répondit l’homme avec un enthousiasme à peine contenu.

Il tendit la main par la fenêtre abaissée. Ses doigts, rugueux et impatients, vinrent glisser sur son sein gauche.
Doucement d’abord. Puis avec plus d’audace.

Scarlett sentit une chaleur envahir son ventre, se propager jusque dans sa gorge. Les mots de l’homme résonnaient comme une litanie brute et sincère.
— Ce qu’ils sont beaux ! J’ai envie de les prendre en bouche mais… mon boss est là-bas… J’ai envie de les toucher à pleines mains mais il faut que je retourne bosser… Donne-moi ton numéro… qu’est-ce qu’ils sont beaux…”

Scarlett se laissait faire. Il y avait une intensité dans cet instant, un abandon à une forme de simplicité brute. Un jeu pur, sans calcul.

Mais alors que l’ouvrier retirait sa main, elle sentit le décor changer. C’était la même scène, les mêmes regards, les mêmes gestes.

— Non, non… ça recommence… murmura-t-elle.

Les camions. Les ouvriers. Le bus qui avançait trop lentement.
Toujours cette même scène. Inlassablement répétée.

Scarlett essaya de sortir du véhicule, mais la portière restait fermée. Elle était piégée dans ce fantasme qu’elle avait elle-même créé.

— Une boucle qui se nourrit de mes désirs ? pensa-t-elle.

Elle se rappela alors. Le bouton.
Celui qu’elle avait trouvé dans son précédent corps. Celui qu’elle avait serré si fort dans sa main qu’il lui semblait devenu une extension d’elle-même.

Elle baissa les yeux. Il était là.
Petit, métallique, gravé d’un symbole qu’elle n’avait jamais réussi à déchiffrer.

— Si c’est une boucle… alors peut-être qu’il suffit d’appuyer pour en sortir.

Elle serra le bouton entre ses doigts.

Et avant de le presser, elle murmura :
— D’accord. Mais si je sors, ce sera à mes propres conditions.

Elle appuya.



<Passe au relais suivant …>
Femme, 99 ans, France
Une histoire qui redevient téelle, nous avons toutes nos propres images de ces jeux érotiques. Il va falloir sortir de la voiture pour continuer le jeu. Ange
Femme, 99 ans, France
Je me retrouve coincée dans cette boucle temporelle, je sens bien que pour en sortir il faut que je réfléchisse à quel moment je me suis engagée dans cette impasse et de quels moyens je dispose pour en sortir.


Au départ, j'étais seule chez moi, il pleuvait et la nuit tombait rapidement, j'ai senti que quelque chose n'allait pas, mon coeur battait la chamade, j'avais l'impression que quelque chose d'imminent allait s'abattre sur moi. Un début d'angoisse qui montait doucement mais sûrement avec le risque de se transformer en crise de panique.

Automatiquement mon esprit s'est rebellé, il a transformé ma peur en colère comme j'ai appris à le faire, dans cet état rien ne peut m'arrêter, jamais.
Je suis partie comme une folle sans savoir où j'allais, je sentais que la solution viendrait dans le mouvement.
Seule dans ma voiture j'ai parcouru des kilométres, attendant un signe qui me conduirait là où je devais aller.

Un souvenir lointain de mon passé s'est imposé à mon esprit, un désir que je n'avais plus ressenti avec cette intensité depuis longtemps.
Mais rouler et provoquer les routiers où les ouvriers qui travaillaient de nuit sur l'autoroute ne m'amenais à rien, ce n'est pas cela qui comblerai le manque que je ressentais au plus profond de moi.

à la seconde où cette vérité s'imposa à mon esprit, la boucle disparut et je me retrouvais à mon point de départ, chez moi et la journée allait commençer.

J'avais en mémoire plusieurs choses différentes, la discussion que j'avais eu la veille avec mon mari sur un problème avec mon chef à mon travail et le message d'une amie sur mon téléphone qui me disait qu'elle espérait que j'accepterai de la revoir un jour.

Je savais que ces deux éléments m'avais affectés d'une manière différente mais que chacun d'eux m'entrainais à agir dans la même direction, vers une voie nouvelle.

nous étions samedi matin et la journée commençait par une visite guidée d'un monument historique, qu'avais je bien pu faire de cette nuit disparue ?

J'étais à l'heure des choix, je sentais deux forces immenses qui cherchaient à me dominer, le désir des hommes et l'attirance pour Lilith et les femmes.
J'ai eu l'intuision que je devais ruser, faire des concessions aux désirs des hommes et récréer un lien avec Lilith, je ne pouvais lutter de front avec aucune de ces forces, mais en acceptant les deux je pourrais jouer de leurs oppositions et peut-être ainsi pouvoir garder le contrôle.

Je m'habillais pour la visite guidée avec le sentiment de partir à la guerre, une robe longue africaine en lin sur le dos et rien d'autre, je devais frapper fort et le jeu allait me prendre plusieurs heures.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
@Eurydice Bravo, belle sortie de boucle …. La suite semble promettre quelque chose d’explosif et d’intense…
Femme, 99 ans, France
Merci de ton commentaire Belleronde89, oui la suite a été un peu folle, sur le lieu de la visite et ensuite en ville parmi la "brigade des feuilles" et parmi les voitures...

Mais ce sont peut-être des jeux difficiles à partager sur un forum, trop de personnes impliquées pour mettre les images directement visibles pour tout le monde.
Et aucun commentaire intéressé par un échange privé de photos, je vais faire une pause pendant les vacances de Pâques car je ne serais pas chez moi et ensuite on verra.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
< suite >

Je quittais la maison.
Le ciel était noir, la pluie tambourinait sur les vitres comme une armée en marche.
Quelque chose grondait en moi.
Pas une peur, pas tout à fait.
Plutôt une bête ancienne, tapie sous la cage du cœur, qui s’étirait lentement, griffes repliées.

Cette robe, je l’avais choisie comme on choisit une arme.
Une longue robe africaine en lin, ample et vibrante, qui dessinait mon corps sans le trahir.
Et rien dessous.
Pas de dentelle, pas de tissu entre ma peau et le monde.

Juste le lin, le souffle, et une idée fixe : frapper fort, mais sans bruit.
J’étais prête à me battre sans épée, à m’offrir sans ciller.
À jouer un jeu long, sensuel, et peut-être cruel.

En quittant la maison, je savais :
cette journée ne serait pas historique. Elle serait mythologique.
Et dans les pierres du prieuré, entre les colonnes rongées de mousse, peut-être…
peut-être qu’elle m’attendait.

Je descendis lentement les marches de pierre menant à l’entrée.
Un guide vêtu d’un imper gris attendait le petit groupe, plan en main, sourire fatigué.
Autour de moi, des couples, des curieux, des retraités compassés.
Personne ne se doutait.
Que sous cette robe, mon sexe battait comme un tambour.
Que mes pensées n’avaient rien de culturel.

Le prieuré avait été bâti sur des ruines païennes.
On le disait chargé. Traversé.
Un endroit “qui conserve les traces”, avait écrit une amie un jour, presque en chuchotant.

Je passai l’arche.
Et à cet instant…
Femme, 99 ans, France
Merci belleronde89 de ces mots magiques qui attisent le désir. Amoureux

J'avais renoncé à raconter mon histoire, trop particulière pour intéresser du monde sur le forum.
Un jeu très fréquent dans ma folle jeunesse, mais que je fais moins souvent aujourd'hui, faute de trouver des amis acceptant de jouer avec moi.
Mais de temps en temps, l'envie est plus forte que la retenue.

Je joue sur le forum selon les mêmes règles que dans mes jeux dans la vraie vie, si une coquine comme toi me relance sur le sujet, je suis totalement incapable de ne pas lui répondre. Ange
Voici donc le récit d'une visite d'un château proche de Paris qui s'est passée en 2023.
Femme, 99 ans, France
Arrivée sur le lieu de la visite, je m'arrêtais un instant pour regarder le groupe que j'allais rejoindre, il y avait une grande majorité de femmes et quelques hommes qui semblaient se demander ce qu'ils faisaient là.

Je vérifiais que la personne qui devait m'accompagner faisait bien partie du groupe, je lui avais demandé de venir pour faire des photos discrêtement sans révéler notre complicité, pour que ces jeux fonctionnent, je dois être seule.

La seule chose que je lui avais dite c'était que je voulais porter une tenue élégante avec quelques indices discrets que seuls des coquins seraient capables de détecter.

Je n'avais pas de but précis en tête, juste créer une situation particulière et attendre ce que celle-ci allait déclencher, un peu à la manière de ceux qui jettent une bouteille à la mer et reste à attendre sans rien faire une hypothétique réponse qui décidera du sens de leur vie.

Dans mes jeux j'espère toujours présenter l'image d'une femme sérieuse, même si ma tenue comme là, indique parfois le contraire.

Le temps orageux avait décidé de venir perturber mon arrivée, le vent s'était levé et ses bourrasques faisaient voler ma robe et mes cheveux, mon apparition soudaine habillée dans ma longue robe fut tout sauf discrète.
le bas de cette robe étant ouvert très haut des deux cotés, en m'approchant du batiment, j'ai eu toutes les peines du monde à contrer le vent et j'ai dû plaquer mes mains sur mes cuisses pour éviter que ma tenue ne remonte trop haut et révèle ainsi ma nudité en dessous.
Ce faisant, j'attirais vers moi tous les regards, certains semblaient s'amuser de mon infortune et d'autres plus compatissantes levaient les bras et semblaient sur le point de courir me venir en aide.

Le guide commença son speech et se diriga vers le batiment principal, rapidement suivi de près par plusieurs femmes qui s'étaient rapprochées de lui, comme des groupies avec leur idole. J'observais ce petit jeu en souriant, heureuse de ne plus être le point de mire avec ma tenue un peu trop "exotique" pour cette visite.

Le guide à ma grande surprise, commença avec moi un drôle de jeu, alors qu'il finissait de pointer son stylo laser sur la façade du batiment, en décrivant les différents éléments qui la composaient, il me fit un petit signe de la main et un sourire et devant les autres visiteurs il pointa tranquillement son stylo lumineux sur moi, en prenant tout son temps il passa sur mon visage, mes jambes, ma taille et finissant sur mon décolleté.
Les personnes prochent de nous qui assistèrent à ce jeu, nous regardèrent avec étonnement mais sans rien dire, estimant sans doute que cela faisait partie du spectacle.

Je ne pouvais faire autrement que de considérer l'attitude du guide comme une invitation à jouer, je continuais donc la visite en me tenant derrière tout le monde et je m'amusais à offrir au guide quelques vues de moi un peu dénudées, profitant du fait qu'il n'y avait que lui à certains moments qui se trouvait face à moi et qui pouvait les voir.

Puis j'ai laissé le groupe de visiteurs prendre de l'avance sur moi, passant de pièce en pièce dans un sens autre que celui de la viste, j'ai commençé à poser pour des photos de plus en plus provocantes face à la personne qui m'accompagnait et dont j'avais un instant oublié la présence, toute à mon jeu avec le guide.

Si j'avais été réellement seule, je serais certainement restée à me promener sur le site après la fin de la visite, le regard un peu du fou du guide se serait bien accordé avec ma propre folie.

mais cette situation m'avait excitée énormément et je ressentais l'envie folle de continuer à jouer avec cette tenue indécente, n'importe où je pourrais croiser du monde.

Je m'éloignais du site de quelques centaines de métres puis je me mis à marcher sur le trottoir en jouant avec les voitures qui passaient et celles arrêtées au feu rouge.

Arrivée dans un joli parc, je me suis mise à danser en laissant ma robe virevolter au grès du vent sans me soucier cette fois de ce que je pouvais dévoiler.

Je fut surprise par l'arrivée d'une équipe d'entretien venue pour nettoyer le parc, alors que je posais sur un banc totalement indécente, j'ai continué à poser quelques temps alors que les ouvriers travaillaient autour de moi avant de ressortir en courant pour aller un peu plus loin dans la ville.

Je me suis arrêtée au pied d'une maison où des couvreurs étaient en train de travailler sur le toit, à un moment le "chef" a commencé à engueuler ses ouvriers en leurs demandant très poliment "mais qu'est-ce que vous foutez, bordel à rester là à ne rien faire ?", avant de venir lui-même constaté ma présence délétère pour le rendement de son entreprise. Je me suis assise sur le bord d'un petit bassin, toujours sous le regard des couvreurs et me mit à jouer à laisser mon décolleté s'ouvrir et se refermer en fonction de mes changements de position.

Avant de rentrer chez moi, J'ai fini par remonter dans mon véhicule pour une dernière scéance de photos dans la voiture garée au bord du trottoir avec la poitrine découverte, on ne peut pas faire durer éternellement ce genre de jeu en ville sans prendre le risque de s'attirer quelques problèmes.

Et puis il était temps pour moi de laisser parler toute cette excitation accumulée dans une étreinte torride avec la personne qui m'avait accompagné dans cette folle aventure.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
@Eurydice merci à toi pour ce partage de ces jeux… très chouette à lire et imaginer…
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
<Le point de vue du guide>

Encore une visite de plus.
Encore un groupe de plus.
Encore des sourires polis et des questions déjà entendues mille fois.

Je soupirai discrètement en ajustant mon badge, laissant dériver mon regard sur l’attroupement qui se formait devant l’entrée.
Sauf qu’aujourd’hui… il y avait elle.

Pas difficile à repérer.
Une robe de lin claire, dansant au gré des rafales de vent, dévoilant des aperçus de peau nue qu’elle tentait maladroitement de cacher en plaquant ses mains sur ses cuisses.
Je souris intérieurement. Ce n’était pas de la maladresse, pas vraiment. C’était du jeu. Une partition bien connue, mais rarement jouée avec autant d’élégance.

En parlant, je faisais mon petit numéro habituel : dates, styles architecturaux, restaurations successives… Mon laser pointait machinalement les corniches, les sculptures, les vitraux. Puis, presque sans réfléchir, il glissa vers elle. Lentement. Comme par accident.
Son visage d’abord.
Son cou gracile.
Ses jambes, magnifiques sous le lin envolé.
Et enfin… son décolleté, modeste en apparence, mais si magnifiquement tendu par sa respiration nerveuse.

Je vis le coin de ses lèvres tressaillir d’un sourire contenu.
Alors c’était bien un jeu.
Elle avait compris. Elle jouait.

Je me surpris à ralentir mon débit, à faire durer chaque arrêt devant une façade, chaque explication, juste pour pouvoir l’observer du coin de l’œil. Elle prenait soin de se tenir légèrement en retrait, offrant aux seuls initiés — c’est-à-dire moi — des fragments volés de sa nudité sous la robe.

Quand elle disparut un moment, coupant à travers le circuit classique de la visite, je sentis presque un vide. Comme un acteur qui perd son seul spectateur intéressé.

Et puis elle réapparut dans une salle latérale, posant sans honte pour l’objectif discret d’un complice.
Je faillis éclater de rire.
Jamais vu ça.
Une visiteuse improvisant sa propre exposition vivante au milieu de sculptures antiques.
Le vieux bâtiment lui-même semblait en rosir de surprise.

À la fin du parcours, alors que le groupe sortait en papotant sur la qualité des dorures, je la vis s’éloigner seule, s’envolant presque au rythme de la brise, pareille à une muse échappée d’un autre temps.

Je restai là, quelques secondes de trop, le stylo laser pendant mollement à ma main, incapable de réprimer un sourire un peu idiot.

Certaines visites valaient vraiment plus que toutes les explications du monde.
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