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Film Le Fil Rouge Créatif II : Le 69e Club Cocktail

Envoyé par belleronde89 
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Cette idée, je l’ai empruntée à une discussion que j’ai eue avec un ami. J’espère qu’il donnera suite sur ce sujet et ne m’en voudra pas de l’emprunt…

C’est aussi une proposition d’ histoire écrite à plusieurs mains, l’idée étant que dans cette histoire-ci les mots et les corps s’entrelacent…

Je vous propose d’entrer dans un lieu hors du temps. Un club discret, réservé aux esprits avides de plaisirs autant intellectuels que charnels. Ici, on écoute, on regarde, on ressent. La littérature se murmure entre deux soupirs, les pages se tournent sous les doigts tremblants, et les mots eux-mêmes semblent éveiller les corps.

À travers les portes discrètes du 69e Club, chaque pièce révèle une scène, une ambiance, un secret. Les personnages s’y croisent, s’observent, s’ignorent ou s’effleurent, chacun pris dans sa propre quête.

Règles du jeu d’écriture :
• Chaque participant écrit une scène du point de vue d’un personnage présent dans le Club.
• Le style est libre : vous pouvez adopter un ton littéraire, lyrique, humoristique, théâtral… voire écrire en alexandrins si le cœur vous en dit.
• Chaque personnage peut citer un extrait littéraire réel ou imaginaire qui influence la scène en cours.
• L’histoire progresse en découvrant de nouvelles personnes, des lieux inexplorés du Club, des conversations ou des jeux qui s’y déroulent.
• Les descriptions sensorielles sont essentielles : ici, tout se vit à travers les sens.

Je lance l’ambiance en décrivant une première pièce de façon un peu large sans m’attacher à un personnage. Et je vous laisse ensuite prendre la suite, prendre la main sur l’un des personnages du lieu.
—————

Une fois la porte du club poussée, les sacs et objet encombrants déposés au vestiaire le visiteur entre et découvre la toute toute première salle :

Le Salon des Lecteurs Dévergondés

Autant dire qu’on était loin du salon de thé de mamie. Certes, il y avait du thé, du bon d’ailleurs, parfumé juste comme il fallait. Mais le spectacle, lui, était autrement plus vivant que les goûters du dimanche.

Dans le grand canapé Chesterfield, Sophie lisait une BD de Manara avec la concentration d’une érudite en pleine thèse. Ça aurait été très académique si ce n’était pas pour la main masculine qui pressait ses hanches en cadence derrière elle. “Page trente-cinq”, souffla-t-elle, imperturbable.

À gauche, un club de lectrices tout à fait appliquées commentait les subtilités d’un jouet vibrant / pulsant dernier cri. “Alors, vibration trois ou pulsation cinq ?” – “Attends, je note.” L’atelier scientifique battait son plein.

Dans le coin, un homme à la voix de velours récitait un passage d’un roman sensuel, sous l’écoute religieuse d’une femme allongée, un verre de thé oriental à la main, et un partenaire aux services buccaux fort appréciés sous la table basse.

On vient ici pour la culture, après tout.

——

Le 69e Club est ouvert. Qui veut poursuivre l’exploration ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/02/25 05:50 par belleronde89.
Le Fil Rouge Créatif II : Le 69e Club Cocktail
Thursday 27 February 2025 07:15

plume33
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Si c'est ta première fois, prends le temps de découvrir les lieux lui sussura une voix douce à l'oreille. En se retournant, elle fut happée par de superbes yeux verts, une chevelure d'un roux chatoyant et un corps aux formes généreuses entièrement recouvert de cuir noir ... Une domina... elle bredouilla un timide merci beaucoup en cherchant des yeux un échappatoire. Un panneau au dessus d'un couloir sombre avec l'inscription Labyrinthe Elevatoire de Knossos . Avant même que son cerveau n'enregistre l'information, elle s'était engagée dans le sombre dédale.
D'abord maîtriser ses battements cardiaques. Maudite soit sa timidité, sa reserve...tout en marchant dans le noir , elle avait pleinement conscience de tous ces liens mentaux qui l'entravaient . Fait ch... Une odeur extraordinairement riche et complexe la frappe. Dans ce noir, c'est un guide qui titille son sens olfactive. Une première alcôve apparaît enfin , illuminée par une lumière très douce. Un petit panneau indiquait "petits plaisirs de la vie" . Pas de porte, juste un rideau qu'elle écarte prudemment. Elle resta bouche bée de surprise....des grands sacs de toile de jute se tenaient devant elle.... Amélie Poulain... ils ont recrée la scène où elle plonge les doigts...elle s'approche du premier sac.Il est rempli de grains de café. L'arôme qui s'en dégage est extraodinaire. Elle ferme les yeux de plaisir en plongeant la main dans le crépitement très distinct des grains de café. Elle comprit que ce lieu prépare à la jouissance en éveillant les sens, aiguisant l'appétit pour les plaisirs
Homme, 99 ans, France, Île-de-France
Dans la première salle, tous avaient bien vu son arrivée. Bien sûr, sans vraiment lever la tête, en continuant ses occupations, discrétion, et respect. Sophie, entre deux bulles de sa BD, les testeuses, pendant un changement de piles, Valentino, en soufflant sur son thé, en tournant la page du roman.

Une première fois, c’était évident pour tous. Sa prise en main par Xana, puis son entrée lente dans le LEK*, comme l’appelaient les habitués, annonçait à l’évidence un parcours initiatique. Et en voyant disparaitre dans l’obscurité les dernières boucles rousses de la Maitresse derrière sa nouvelle élève, chacun se remémorait ce que fut son propre premier parcours.

Et la question qui trottait dans la tête de chacun était : Comment allait-elle en sortir ? Dans quel état ? Bien sûr, entrée dans ce club démontre une certaine appétence, mais cette traversée vous change subtilement la perception des désirs à jamais. On dit que c’est de l’Obscurité du LEK que sort la Lumière des plaisirs.

Elle doit dèjà être la main dans le premier sac…

LEK : Labyrinthe Elevatoire de Knossos
Le Fil Rouge Créatif II : Le 69e Club Cocktail
Thursday 27 February 2025 12:58

plume33
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
La montre connectée de Valentino vibra légèrement. C'était une des particularités de ce club hors norme. Après son passage inoubliable dans le labyrinthe, on lui a demandé de remplir un profil très détaillé , concernant ses penchants sexuels, ses envies, ses pratiques et les domaines qu'il souhaitait explorer, ses lectures, ses hobbies etc...cela lui a pris plus d'une heure de temps. Une fois son profil, son mot de passe renseigné, on lui a fourni une montre connectée à l'ordinateur du club. On lui en expliqua le fonctionnement : dès son entrée au club, il coche sur une tablette ses envies du jour, puis sur sa montre, il renseigne son statut prêt, stand-by ou occupé. Et cela changea tout. Plus besoin de déambuler dans les couloirs. De toute façon, les portes des pièces ne s'ouvrent qu'avec la montre et que s'il est sollicité. Et justement, c'était le cas. Son profil est recherché. Dans un soupir de contentement, Il accepte la demande qui s'affiche sur sa montre , referme son livre avant de se lever.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Valentino glissa un doigt sur l’écran de sa montre et sourit. Le Labyrinthe Elevatoire de Knossos (LEK) l’appelait à nouveau.
À croire qu’il était devenu une sorte de tuteur invisible pour les nouvelles âmes en quête de sensations.

Il ajusta les revers de son veston, reposa son livre sur la table basse et but une dernière gorgée de son thé avant de se lever. Le regard de Sophie glissa vers lui, un instant, avant qu’elle ne replonge dans sa bulle de Manara.

En avançant vers l’entrée du LEK, il devina qu’il n’était pas le seul à l’avoir remarqué. Ici, chaque première fois éveillait les curiosités. Mais la curiosité n’était jamais une intrusion, pas dans ce club.

Il effleura la tablette murale et la porte coulissa silencieusement, dévoilant l’entrée du labyrinthe.

L’odeur du café encore en suspension effleurait sa mémoire sensorielle. Alors, elle en était là. Les petits plaisirs de la vie. Il se demanda ce qui l’attendait plus loin, quelles textures caresseraient ses doigts, quelles sensations la surprendraient encore.

Un sourire au coin des lèvres, il fit un pas dans l’ombre, prêt à croiser son destin du soir.
Homme, 99 ans, France, Île-de-France
Je prends la main, et publie une suite avant 11h Rougir
Homme, 99 ans, France, Île-de-France
A pas lents et prudents, il avançait dans l’obscurité, le revers de sa main gauche glissant sur le mur. Seule la faible luminosité de sa montre lui lassait deviner le chemin à emprunter. Certes ce n’était pas la première fois que Maitresse Xana faisait appel à lui. Enfin, Xana, ou plutôt l’algorithme du club, ou l’IA du 69. D’ailleurs, le cénacle des lectrices appliquées devait proposer un nom à cette entité. La sortie du nouveau Féminizer avait certainement retardé leur travail encyclopédique.

Les portes fermées et les rideaux tirés ont encore changé le parcours depuis sa dernière visite. C’est toujours un honneur et aussi une nouvelle expérience d’être le témoin, même passif d’une initiation. D’autres odeurs, plus champêtres supplantaient celle du café, maintenant.

Une main ferme vint le plaquer contre le mur. Une autre lui agrippa fermement le poignet, enserrant sa montre. Même dans l’obscurité, il reconnu cette main ganté de cuir et compris son erreur. Impossible d’exprimer des regrets, sans en commettre une autre, plus grave encore. « Sans bruit, sans lumière, sans odeur ; tu te présenteras en serviteur », il le savait pourtant !

Lavande ! Ca y est, le parfum qu’il cherchait à identifier. La nouvelle avait eu certainement droit à la série des sacs aux arômes et épices. Café, curry, romarin, lavande, feuilles de clémentine, écorce de pins…

Sa montre enfin éteinte, Xana l’avait relâché, et au passage, avait commencé à lui retirer sa veste. Il avait compris. Sans le moindre bruit possible, il se déshabilla pendant qu’elle annonçait :
- « Apprenti, sans les mains, j’insiste, sans les mains, tu vas explorer la surface du corps que je vais te présenter. Fait appel à tous tes sens et souviens-toi de chaque détail. Prends ton temps et affute ta mémoire, pour la suite »
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Le salon d’acupuncture première partie

Marie-Berthe d’Entremont-du-Cerqueue était d’humeur rêveuse par ce bel après-midi de printemps. Elle fit tinter le gong de l’immense porte cochère en

bois ensuite elle présenta sa main droite sur l’empreinte biométrique sur le mur.

Elle entra doucement tout en parcourant les fresques murales du long couloir.

Ayant déposé ses affaires personnelles à l’accueil et discuté de quelque banalité entrecoupée de politesses mesurées, elle se dirigea vers les vestiaires ou

elle déposa son smartphone dans un box à code. Tout ce qui se passe au 69e reste au 69e.


Elle était maintenant nue, au vestiaire son choix se porta sur une très légère robe échancrée Quipao ornée de fleurs de lotus et de carpes

coy. Elle chaussa des mules vernies rouge à fourrure acrylique noire, très kitsch mais ô combien sublime.


Sa première visite fut pour Le Salon des Lecteurs Dévergondés elle savait qu’elle y retrouverait son amie Sophie.


Elle se connaissait depuis leurs études d’éthologie, en effet elles avaient préparé la soutenance de leur thèse ensemble pendant de longues semaines.


Marie-Berthe était partie plusieurs mois dans le grand Nord Canadien afin d’étudier l’apprentissage du matriarcat au sein d’une compagnie de cariboutes, en

période de pré et de post rut.


Tandis que Sophie, quant à elle avait jeté son dévolu sur l’étude de la reproduction des jeunes mâles suricate prépubères précoce à la fin de la saison sèche

aux fins du désert de la Namibie.


D'un clin d’œil d’un geste approprié elle fit signe à son amie de la suivre pour entrer dans l’antre de Mr Chang-Lee-Zeu l’acupuncteur.


Sophie se leva prestement avec grâce elle vêtue uniquement de sa paire de Louboutin verte fluo à semelle crêpe et d’une chainette de taille avec tout un

assortiment de petits pénis tout aussi étranges que les leur vulves voisine ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/03/25 14:27 par ESNANT29.
Femme, 99 ans, France
Très élégant ce début d'histoire, vivement la suite Rougir
Homme, 99 ans, France, Île-de-France
A ton tour Eurydice, mets y ton grain de sel, ou d'épice devrai-je dire...
Homme, 59 ans, France, Bretagne
La deuxième partie est en préparation.

Il vous faudra patienter encore avant de découvrir les délices et les raffinements chez Mr Chang :=)

Une Patience et une longueur de temps valent plus que cent vitesses et mille précipitations hasardeuses, dont l'issue est trop souvent médiocre et signe

d'impréparation la plus totale

Celle là n'est pas de Confucius ni de Lao-Tseu,elle de moi même...sur une idée de moi même...Pensif

Bien à vous.
ESNANT29
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
( psssst le 69e ayant plusieurs pièces…. Ne vous gênez pas pour (continuer à) mettre en scène nos personnages en parallèle…

Nous avons à ce stade sauf erreur de ma part:

- la nouvelle, Xana et Valantino dans le labyrinthe
- Marie-Berthe et Sophie entrant chez l’acuponctrice
- et encore tout un groupe à découvrir au moins dans la salle commune )
Femme, 99 ans, France
Gerald v6: merci mais là je ne suis pas dans mon élément, je suis une petite souris qui se cache en attendant la suite. Peur
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
oui!Eurydice …. Ouvre une porte… au hasard.. on verra bien
Femme, 99 ans, France
Bon je crois qu'il est temps de répondre à la demande de belleronde89 si je ne veux pas être mise à l'amende.
Je n'ai pas eu le temps de paufiner mon écriture et comme mon imagination était en panne je me suis inspirée d'une histoire réellement vêcue.



Depuis plusieurs heures une salle fermée à clé laissait entendre des gémissements et des pleurs.
Josse était enfermée dans une cage de fer tellement petite qu'elle ne pouvait pas bouger, tout son corps lui faisait mal.
Sur l'écran de contrôle on pouvait lire: entrée illégalement dans le club, le service d'ordre ne plaisantait pas avec les intrus.

Pourquoi son amie line lui avait fait ce sale tour ? Dés qu'elle s'était retrouvée seule dans les grands couloirs du club un être très puissant lui était tombé dessus violemment et sans ménagement elle avait été enfermée et accusée d'espionner les VIP présents, son appareil photo totalement interdit dans ces lieux la condannant à l'avance.

Cela faisait trois mois qu'elles étaient ensembles toutes les deux, elles s'étaient rencontrées dans un train un soir en retour de week-end.
Line travaillait pour un grand groupe de média et elle avait une carte de presse qui lui ouvrait toutes les portes, elle entraina Josse dans son sillage en la faisant passer pour sa photographe et en plaisantant elle ajoutait et garde du corps, ce qui faisait rire tout le monde.
Josse était plus grande et sportive que line mais tout le monde pensais à autre chose que de la protection dans ces trois mots.
Line avait un culot énorme et avec sa carte de presse elle entrait partout avec autorité, aucune exposition, aucun spectacle ne lui était innaccessible, pour une exposition en cours d'installation où un spectacle en répétition, souvent on lui refusait l'accés mais elle entrait quand même en disant qu'elle devait faire un repérage avant un article ou une intervew et personne n'osait l'arrêter.
Line avait pris josse sous son aile, elles savaient toutes les deux que la situation entre elles ne durerait plus très longtemps, elle lui conseillait de profiter de l'occasion pour faire des rencontres dans le milieu artistique Parisien pendant qu'elle le pouvait. C'est un monde très particulier et tu peux y trouver ta place si tu le veux vraiment, lui disait elle régulièrement. Tu es aussi capable que la plupart des gens ici et avec ta jeunesse et ta beauté toutes les portes peuvent s'ouvrir pour toi.
Quand Josse commença à se lasser de cette course folle où l'entrainait son amie trois ou quatre fois par semaine, Line lui dit qu'elle avait encore un lieu à lui faire visiter, un club très privé où si elle arrivait à se faire accepter, le monde s'ouvrirait à elle.
Line avait ses entrées dans le club 69, elle pouvait paraîner quelqu'un, mais il y avait une sélection féroce, elle suivie la procédure et amena Josse avec elle et la laissa attendre seule dans une pièce en lui disant d'attendre dix minutes et ensuite de visiter le club toute seule en se faisant discrète.
Line sans une pensée pour ce qu'allait devoir traverser Josse, se sauva vite convaincue de faire ce qu'il fallait pour sa jeune amie.
Homme, 99 ans, France, Île-de-France
Dans une alcôve du labyrinthe, Valentino eu beaucoup de mal à ne pas faire de bruit. Apres à sa gaffe d’arrivée, il se voulait maintenant irréprochable. Mais fatalement les glissements de tissu, sa boucle de ceinture, l’élastique de son slip, trahissaient la mise en scène que Xana lui demandait. Pas de quoi être puni dans la cage de fer, se disait-il, de toute façon, elle est déjà occupée.
Et puis, il avait, lui aussi entendu le cliquetis des soft-menottes. Puisque les mains de la novice avaient été attachées dans son dos.

Enfin nu, et sans sa montre, il claqua sur sa propre fesse, signalant à la Maitresse des lieux qu’il était prêt.

- Apprenti, ta nouvelle épreuve est à un mètre devant toi

Comment s’y prendre ? Les battements de son cœur reprenaient de plus belle. Toujours cette maudite timidité, cette réserve. Après Amélie Poulain, elle se voyait maintenant en Nikita, se libérant et courant vers une improbable sortie. Mais la curiosité et l’obéissance l’a fit enfin avancer.

C’est du genou qu’elle eu le premier contact avec son modèle. Elle glissa ensuite son pied sur ce qu’elle devina être une jambe.

- Est-ce que je peux enlever mes chaussures ?
- Tu peux… Mais tes mains restent entravées.

Après réflexion, elle s’accroupit, et sentit la chaleur d’un corps offert devant elle. Elle fit d’abord glisser la fermeture éclaire de chaque bottine, pour ensuite les déchausser. C’est en se redressant que sa joue toucha la cuisse de Valentino. Elle y resta plus longtemps que nécessaire. Prise au jeu, elle réalisa que son visage serait certainement plus sensible que son pied, pour deviner les courbes, évaluer les volumes, explorer les textures. Mais, il faut oser, voilà tout…
Femme, 48 ans, France, Hauts-de-France
Ce qu'Euphrosyne préférait, c'était la salle CFNM. À la différence de bien des clubs, les femmes venaient habillées comme elles le voulaient. Pas de dress code qui les obligeait à porter des robes ou des talons vertigineux, des choses sexys dans lesquelles elles ne se sentaient que des objets. Non, ici, elles étaient les reines, elles pouvaient venir se détendre entre copines, et certaines ne s'en privaient pas. Euphrosyne y retrouvait régulièrement ses copines Aglaé et Thalie. Elles se faisaient servir par des hommes nus et elles adoraient ça. Ne rien avoir à faire si ce n'est se rincer l'oeil en agréable compagnie, se faire servir en papotant après une journée de travail, c'était pour elles un plaisir simple mais pourtant extraordinaire. Et extraordinairement bon. Elles dissertaient donc toutes les 3 de divers sujets mais il faut avouer qu'elles aiment par dessus tout converser sur les hommes qui les servaient, commentant les différentes bites qu'elles voyaient s'agiter devant elles, tantôt fièrement dressées telles des phares dans la nuit, tantôt recroquevillées dans leur touffe de poils. Elles parlaient taille, épaisseur, se demandaient si untel était très très bien membré ou simplement bien loti, se demandant lequel elles branleraient bien et étaient satisfaites de voir que tous les goûts étaient dans la nature car chacune avait ses préférences et jamais leurs terrains de chasse ne se chevauchaient. Pourtant, dieu sait... Non décidément, dieu n'avait rien à faire là-dedans... Tout le monde savait que les mâles qui étaient dans cette pièce auraient rêvé de les voir toutes les 3 s'occuper de leurs membres avides.
Homme, 99 ans, France, Île-de-France
Bienvenue au Club, Miss !
Couple, 50 ans, France, Île-de-France
Ooooooooooh
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
( Salle CFNM suite)

— “Regarde celui-là, Aglaé.”

Euphrosyne effleura discrètement son verre de vin, inclinant légèrement la tête en direction d’un serveur à la silhouette athlétique. Il se tenait immobile, dans toute sa nudité offerte, les mains croisées dans le dos, comme une statue antique attendant d’être admirée.

Aglaé posa son regard sur lui, lentement, avec cette délectation propre aux femmes qui savent qu’elles sont en position de force.

— “Hum… jolie courbe. Je parie qu’il bande bien, mais pas trop vite.”

Thalie, amusée, leva les yeux au ciel avant de glisser ses doigts sur la tige de son martini.

— “Toi et ton obsession du contrôle, ma chère. Moi je préfère les étalons fougueux, ceux qui tremblent sous le regard et ne savent pas s’ils doivent rester dociles ou supplier.”

Euphrosyne éclata de rire, laissant son regard se perdre entre les corps qui se mouvaient autour d’elles. Un frisson parcourut l’échine de l’un des hommes lorsqu’elle croisa ses yeux.

— “Bon, alors, on mise sur qui ce soir ?” lança Thalie en s’enfonçant dans le canapé, son verre à la main.

Aglaé haussa un sourcil, pointant du menton un grand brun au torse musclé, sa queue oscillant légèrement au gré de ses pas.

— “Celui-là a une belle bête, non ?”

Euphrosyne prit une gorgée de son cocktail, l’œil expert.

— “Hmm… Belle bête, oui. Mais tu vois le détail qui tue ?”

Aglaé fronça les sourcils.

— “Les veines ?”

— “Non. Regarde bien. Il est en mode ‘je bande, mais pas trop’ pour faire genre ‘j’ai toujours cette taille-là’. Sauf que tu le mets à l’épreuve, et je te parie qu’il explose en deux va-et-vient.”

Thalie éclata de rire.

— “Oh bordel, c’est vrai. Ça se voit à sa mâchoire crispée!”

Les trois femmes trinquèrent…
Femme, 99 ans, Espagne
Allez je me lance… votre jeu est tentant, difficile de rester seulement dans l’observation, … Eurydice j’espère ne pas trahir votre idée …

Etoile Depuis des heures, Josse était enfermée dans cette cage trop exiguë, le corps meurtri par l’immobilité forcée, les nerfs en vrac. Ses pensées oscillaient entre rage et incompréhension. Pourquoi Line l’avait-elle abandonnée ? Pourquoi cette accusation absurde d’espionnage ? Elle n’avait jamais eu l’intention de trahir qui que ce soit…

L’écran de contrôle face à elle clignotait toujours, implacable :
ENTRÉE ILLÉGALE DÉTECTÉE — SANCTION EN COURS

Elle ferma les yeux. La douleur lancinante de ses muscles ankylosés la ramenait au présent. À cet endroit. À ce piège.
Et c’est alors qu’elle la sentit.
Une présence.
Quelqu’un l’observait.

Un frisson lui parcourut l’échine. Pas un bruit. Juste une sensation, une pression invisible.
Puis, dans l’ombre, un mouvement imperceptible.
Quelque chose glissa le long des barreaux.
Une main. Fine. Précise. Maîtrisée.Josse retenait son souffle.

“Tu es une invitée inattendue…” Une voix féminine, grave et suave à la fois, effleura son oreille comme une brise chaude.
“Mais peut-être pas indésirable.”

L’instant d’après, un bruit métallique résonna dans la pièce. Les verrous de la cage s’ouvrirent d’eux-mêmes, dans un chuintement feutré. Josse roula lentement sur le côté, étendant ses membres endoloris. Elle n’osait pas se lever trop vite. Elle n’avait pas encore vu le visage de celle qui venait de la libérer. Enfin, elle se redressa. Et elle la vit.

Une femme élégante, drapée dans une robe fluide, noire et fendue sur la cuisse. Un port de tête altier. Des cheveux d’un noir profond encadraient son visage fin et ses lèvres rouge sombre, où flottait un sourire à peine esquissé. Elle rayonnait d’assurance. Josse sentit l’odeur subtile qui l’entourait, un parfum mystérieux mêlant encens, cuir et notes florales. Elle n’était pas une simple membre du Club. Elle était quelqu’un.

“Qui êtes-vous ?” murmura Josse. La femme fit un pas vers elle.
“Moi ? Disons que je veille sur ceux qui méritent leur place ici.” Elle laissa planer un silence.

Puis, pencha légèrement la tête en observant Josse de haut en bas, comme si elle jaugeait un diamant.
“Line n’a aucune idée de ce qu’elle vient de déclencher. Tu es venue avec elle… mais tu ne repartiras pas de la même manière.” Josse sentit son cœur battre plus fort.

“Pourquoi ? Qu’est-ce que vous attendez de moi ?”
Un léger sourire. “Viens. On va en parler ailleurs.”
D’un geste, elle lui tendit la main. Josse hésita…
Femme, 99 ans, France
A te lire la température a prit quelques degrés brusquement, Laloba c'est vraiment un très beau récit.
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Josse pris la main que lui tendait la superbe femme . Tant de questions se bousculaient dans sa tête et l’opportunité d’avoir des réponses a eu raison de ses peurs. La porte s’ouvrit sur un couloir sombre dans lequel la femme s’engagea sans un mot. Josse se pressa de la suivre malgré ses membres endoloris car l’idée de se perdre dans ces dédales lui donnait des frissons dans l’échine. Des gémissements de jouissance et des râles se propageaient dans le couloir. Elle se gratta le fond de la gorge avant de lancer sa première question :
« - hum, hum…ce club…c’est bien un club libertin n’est ce pas ? Mais on m’a dit que c’était pas un club comme les autres… »
« - Non…et non… »
- Comment ça non ? Ce n’est pas un club libertin ? C’est quoi dans ce cas ? demanda-t-elle interloquée.
Elle s’arrêta et tourna vers Josse un regard perçant.
D’une voix grave elle lui répondit : « Mon royaume « .
Puis, elle se retourna pour poursuivre sa marche dans le couloir.
Josse était amusée par la réponse un peu présomptueuse de la femme. C’était bien un club et elle devait en être la patronne tout simplement.
Le couloir aboutissait devant une grande porte en bois magnifique ornée de sculptures de scènes de sexe , hommes et femmes dans toutes les positions, hommes ensembles, femmes ensembles un peu à la manière du temple Kandariya-Mahadev en Inde. Deux hommes noirs de carrures impressionnantes et de sexes démesurés qui la firent immédiatement saliver en gardaient l’accès. Elle d’adressa à eux dans une langue qu’elle ne saisit pas, proche de l’hébreu dans ses consonances mais ce n’était pas cette langue qu’elle connaissait un peu. La porte s’ouvrit et elles entrèrent dans un vestibule suivis des gardes qui fermaient la marche.
Josse commençait à s’affoler de la tournure de la situation.
« Mais où m’emmenez-vous ? Qui êtes vous ? La propriétaire ? Pourquoi cette mise en scène ? Laissez moi partir s’il vous plaît ?
La femme se retourna soudainement. Son regard plongea dans le sien et une lueur rouge brilla , s’aggrandit et l’enveloppa. Elle fut plongée dans le noir…
Il était devant elle , l’être aimé, tant désiré, elle tendit sa main pour caresser son torse, glissa sa main pour enserrer le membre chaud et vibrant. Elle s’agenouilla, ouvrir sa bouche et goba son gland luisant . Sa langue en parcouru les aspérités avec délice. Une chaleur brûlait dans son ventre, humidifiant son sexe. Elle enfonça le sexe dans sa bouche dans un grognement de plaisir…..noir….Dans les lumières des bougies, sa peau noire luisait comme de l’or. Elle était à en train avaler le sexe d’un homme tandis que le sien était rempli par celui d’un autre. Une joie féroce montait en elle , se sentir remplie , pleine de leur désir lui déclencha une première vague de jouissance qui l’a submergea d’une puissance inouïe…..noir…….les yeux bleus angéliques de cette jeune fille la fixait amoureusement. Le reste de son visage était enfoui dans son sexe. Elle écarta grand ses cuisses sentant la langue de cette adorable nymphe lui découvrir le capuchon de son clitoris, l’exposer un moment à la chaleur de son souffle avant de l’aspirer délicatement entre ses lèvres. Elle fondit de plaisir, sentant sa mouille couler sur ses lèvres aussitôt léchée par sa langue experte….noir….les yeux rouges la fixait à nouveau….Elle sentit son corps brûler de la chaleur du désir, son sexe se contractait lui envoyant des vaguelettes de plaisir . Elle était inondé.
« Mais….qui…..qui êtes vous ?
Pas qui….mais quoi ma chère ….je suis Lilith et ceci est mon royaume «



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/03/25 10:58 par plume33.
Femme, 99 ans, France
Oui bien sûr, lilith, lune noire ou la mort toujours elle, la femme à l'égale de l'homme.
Superbe plume33
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Ravi que ce rebondissement vous convienne Eurydice. Il m'a semblait normal qu'un tel lieu puisse être l'idée de Lilith
Homme, 99 ans, France, Île-de-France
Les mercredis ensoleillés sont propices à l'inspiration ! Applaudir
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Peu de temps en ce moment,

Je prépare deux salles, deux ambiances.


-L'acupuncteur.chez Mr Chang.

-De Profondis, dite la salle des sodométries.

Pas beaucoup de temps en ce moment.PatienceHeure

Bien à vous

ESNANT29
Femme, 99 ans, France
On se laisse pièger parfois en voulant en faire trop, Mais on attend tes récit avec impatience je te rassure oui!
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Le salon d’acupuncture deuxième acte.


Marie-Berthe et Sophie se présentèrent aux portes de l’antre de Mr Chang. Découvrons ensemble Lee-Sheu, mais qui est -il réellement.

Ici tout le monde l’Apelle par Mr Lee, il aime raconter à qui veut entendre que ses origines remontent à une lignée d’acupuncteurs au service des empereurs

depuis la dynastie Qin Shi Huang.


Mais la vérité est tout autre en fait.


Lee est le fruit des amours d’une congai et d’un légionnaire, Sa grand-mère était une mamasan réputée de la baie d’Along.

Elle tenait d’une main de fer une bauge à légionnaires en goguette, une grande jonque qui s’appelait « Au délices du Mékong ».


Dès sa plus tendre enfance il avait appris les gestes précis de sa grand-mère pour soigner les milles maux par la magie des petites

aiguilles placées en des point précis du corps humain.

Son antre est une pièce octogonale en contrebas d’un coursives éclairés de faibles lumières rouges comme sur les navires de guerre.

Des hublots sur tout le pourtour permettent d’observer avec discrétion et surtout de ne pas perturber les clients et clientes de Mr Chang, ce qui permet au

néophyte de s’enquérir avec discrétion des raffinements pratiqué dans cette basse pièce.



Pour oser un comparatif, les confortables banquettes nous font penser à un savant mélange entre un fauteuil de dentiste et un fauteuil d’examen

gynécologique.

Au centre, comme un bar circulaire surélevé Mr Chang observe du coin de l’œil ses « patients » du moment.

Dès l’entrée, deux énormes phallus de couleur taupe veinés à l’extrême encadrent la porte.


A côté de chacun des bénitiers surmontés de vulves surdimensionnées. Un peu comme les œufs qui s’entrouvrent dans la saga Alien pour laisser sortir les

facehugger.


Dans ces grandes vasques- vulves crépitent différentes plantes tel le laurier et le gingembre entre autres qui rendent l’atmosphère envoutante.


L'éclairage est dans des couleurs de viel orange, en vis-à-vis de la porte trône une plante carnivore, seul élément végétal dans ce lieu.

Mais qui se pavane sur les banquettes astreint à subir les délices de Lee ?



Marie-Berthe et Sophie sont accueillies par la disciple du maitre des lieux, Anne Béatrice du-Pont-Bègue-d’Avarice.

Elles aperçoivent de suite Raymond d’Escartefigue, le maitre pâtissier que le tout Deauville s’arrache pour ses compositions aussi raffinées que vulgaires.


Il gémit doucement, ses grosses sacoches imberbes roses zébrées de rouge sont semblables à des bracelets à épingle de couturières. Elles tressautent avec

mollesse sur le cuir fauve de l’assise, au rythme de ses spasmes de plaisir à venir.


Mr Chang vient saluer ces deux nouvelles clientes, il est nu, sans pilosité,Tout en muscle, fin comme Bruce Lee et la peau cuivrée, ce qui tranche avec son

gros gland rouge carmin, c’est son prince Albert scintillant tout en or.


Tout en plaçant les nouvelles venues il heurte le bois de palissandre d’une banquette, son piercing tinte comme un gong dans le silence du salon.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/03/25 17:36 par ESNANT29.
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Josse ouvrit les yeux lentement, sa tête encore embrumée. Une sensation de flottement la traversa, entre rêve et réalité.
Un parfum capiteux flottait encore dans l’air, lourd et entêtant.
Elle était allongée sur une chaise longue en cuir capitonné, les jambes légèrement engourdies, la bouche pâteuse. Son corps réagissait avec un retard étrange, comme si ses nerfs se reconnectaient lentement.

À côté d’elle, une petite table en bois sombre sur laquelle reposait une tasse de thé à moitié vide, dont l’odeur épaisse de miel et d’épices semblait encore imprégner sa gorge. Elle inspira profondément, puis se redressa d’un mouvement lent.

Un grand bureau en acajou faisait face à elle, jonché de livres ouverts, de croquis anatomiques, de plumes et d’encres rouges. À droite, une armoire vitrée abritait une collection d’objets qu’elle ne reconnaissait pas immédiatement : des statuettes antiques, des instruments en métal aux formes étranges, des fragments de tissus anciens.

Un phonographe tournait doucement sur un meuble, diffusant un murmure de voix indistinctes, des chuchotements qui semblaient se répondre dans une langue inconnue. Josse posa une main tremblante sur sa tempe, essayant de retrouver un fil de logique.

— “Ah… tu es réveillée.”

Elle sursauta. Une femme était assise derrière le bureau, jambes croisées, un sourire amusé sur les lèvres.
Elle n’était pas Lilith. Son visage était plus fin, plus anguleux. Ses cheveux noirs noués en une tresse stricte contrastaient avec ses yeux couleur ambre, perçants, évaluateurs. Elle la regardait comme on observe un sujet d’étude.

Josse tenta de parler, mais sa gorge était sèche. Elle regarda la tasse de thé à côté d’elle, puis releva les yeux vers la femme.
— “Qu’est-ce que… où suis-je ?”

La femme ne répondit pas immédiatement. Elle se pencha légèrement en avant, posa les coudes sur le bureau et joignit ses doigts sous son menton.
— “Tu es dans mon cabinet.”

Josse grimaça, essayant de comprendre.
— “Qui êtes-vous ?”

— “Une observatrice.”
La réponse lui arracha un frisson d’inconfort.

Elle voulait se lever, mais une étrange sensation la traversa. Elle posa une main sur sa peau nue et… se figea.
Son corps…
Homme, 44 ans, France
Super j'adore vos écrits , bravo pour vos esprits imaginatifs
Femme, 99 ans, France
Deux nouvelles avancées perturbantes dans ce fameux 69°Club, allez savoir si nous n'allons pas nous retrouver sur l'île du docteur Moreau ou dans l'antre du docteur Jekyll et de M. Hyde, tout est possible. Diable Comment vais-je pouvoir dormir cette nuit avec cette ombre qui pèse sur des personnages auquels on a pu s'identifier.Ange son corps quoi son corps ? Peur Peur Peur
Femme, 99 ans, France
Richesse des textes et du style, de l'originalité à revendre et une touche de sadisme Applaudir Applaudir Applaudir
Femme, 99 ans, Espagne
Et si nous revenions au LEK ? Vamonos…

Elle n’avait plus que ça. Le souffle. Celui de Valentino, chaud et lent, comme un vent qui précède l’orage. Et le sien, plus rapide, plus affamé, une respiration qui courait sur sa peau. Elle voulait voir, mais elle ne pouvait pas. Xana, quelque part dans l’ombre, avait donné ses règles, et dans ce labyrinthe, on n’enfreignait pas les règles.
“Continue.”

Alors, elle continua. Avec ses lèvres, avec sa joue, avec la pointe de son nez. Le long de la hanche, une courbe tendue, un frémissement discret sous sa peau. Et soudain, un frisson plus froid. Un goût. Sucré. Riche. Épais. Elle ouvrit légèrement la bouche, ses lèvres frôlèrent la chair, cherchant à comprendre. Mangue ? Papaye ? Elle chercha avec la langue, trouva une pulpe douce qui éclata sous la pression.

Le rire de Xana était bas, ronronnant presque. “Reconnaître un corps, ce n’est pas juste le toucher, niña.”
Un autre goût, d’un coup. Acide, tranchant, piquant comme une morsure. Elle recula juste un instant, surprise, puis comprit. De l’ananas. Valentino ne bougeait pas, mais elle sentit son souffle changer. Xana ne disait plus rien, mais elle était là. Elle regardait, elle évaluait, elle attendait.
“Continue.” Et elle continua.
Femme, 99 ans, France
Le soufle de Laloba semble chaud comme la braise Sourire

Dommage que j'ai peu de chance de l'intéresser Pleurer
Femme, 99 ans, France
Je reprends l'histoire de Josse...

Son corps tremblait de partout, une énergie folle pénétrait à l'intérieur d'elle prenant possession de chaque particule de son être. son cerveau entrait en ébullition comme si toutes ses synapses étaient reprogrammées. La mémoire collective de milliers de femmes enrichissait la sienne et elle entendait les esprits l'appeler pour la mettre en garde, utilise la ruse mon @#$%&, ne te laisse pas enfermer, ne te laisse pas engrosser, ils veulent te faire taire par tous les moyens.

Une image se fixa dans son esprit, elle se voyait telle qu'elle était à la naissance du monde. Traversant les âges et comme un rappel des mythes anciens une femme nue à la peau délicatement scarifiée lui apparue, blonde avec des dreadlocks et à la peau foncée. Ses yeux incroyablement bleus la regardaient.

Elle tituba un peu, mais comme après un rêve perturbant son esprit dut chasser les vuluptes de brouillard qui le perturbait encore et sa vision devint nette, un grand éclat de rire s'échappa de sa gorge et elle comprit qu'elle était prète enfin pour affronter le monde.

Elle s'habilla avec un éclair malicieux dans les yeux, une chemise rayé, un bandeau mince de dentelle comme jupe et rien d'autre. Si un petit foulard autour du cou et elle attacha ses cheveux avec des pinces pour en contrôler l'aspect.

Elle sortit ainsi en regardant le monde avec un regard neuf, elle avait envie de jouer et de séduire toutes les personnes, hommes ou femmes qu'elle croiserait et elle était prête à tout pour y arriver...

Dehors sa tenue attira tous les regards sur elle, ses jambes dévoilées presque jusqu'à son pubis paraissaient immenses, elle ne pouvait d'asseoir sous peine d'être impudique.

C'est pourtant le premier jeu qu'elle avait envie de faire, s'installer sur un banc et prendre une position qui permettrait aux passants de voir son sexe nue.
Elle s'installa en plein soleil sur un banc situé face à la rue, assise dans une position totalement indécente elle se mis à consulter ses messages sur son téléphone et oublia un moment le présent pour se plonger dans ses conversations virtuelles...
Homme, 99 ans, France, Île-de-France
Elle s'appelle donc Niña. Je me suis retenu de lui donner un prénom, espérant que quelqu'un...
Bravo Laloba !
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
En entrant dans le petit salon des plaisirs solitaires, Line eut une pensée pour Josse, sa belle Josse. A présent, son garde du corps, comme elle l'appelait, devait être entre de bonnes mains. Savait-elle déjà ? La reconnaitrait-elle en sortant d'ici ? Une chose était sûre, Josse ne serait plus la même.
Line chassa la pensée, repoussa les images encore limpides de sa propre élévation comme elle l'appelait. Mais là tout de suite, c'était son moment, son salon à elle, exactement comme elle l'avait fantasmé : une petite pièce à l'ambiance feutrée, capitonné du sol au plafond par d'épais tapis et de lourdes tentures, un cocon de volupté, un écrin pour sa féminité.
Sur l'un des murs, un immense miroir, comme une porte qui ne menait à rien, et face à lui, un seul et unique siège au coussins moelleux et aux larges accoudoirs à l'étrange forme incurvée.
Line sourit. C'était la magie du 69e club : une seule limite, sa propre imagination.

Impatiente maintenant, elle déboutonna sa robe, ne garda que ses bas, ses talons, et le sautoir qui ornait sa gorge. Son corps entier fourmillait d'un désir délicieusement brutal qu'elle s'efforçait de dompter, juste pour mieux en apprécier la puissance. Ce siège face au grand miroir, ça lui lançait des éclairs dans les reins, une tempête qui balayait son ventre chaud.
Elle se mordit la lèvre et, n'y tenant plus, s'installa sur le fauteuil. Face à elle, son reflet au pommettes rosies par le désir, une jolie femme pensa Line, une femme digne d'être admirée, observée. Du bout de la langue, elle s'humecta les lèvres, et lentement, ses mains trouvèrent ses seins. Ce qu'ils étaient doux sous ses doigts, et sensibles aussi. C'était venu peu à peu avec le temps, et ses caresses solitaires. Aucun homme ne lui avait fait cet effet à grand coup de pelotage maladroit, mais elle, avait trouvé le bon rythme, les gestes dignes de la faire soupirer. Doucement, elle tira sur ses pointes, juste un avant goût, une mise en bouche et les frissons délicieux zébrant son dos lui firent fermer les yeux un instant. Quand elle les rouvrit, ses mains glissaient sur son ventre, son bassin s'impatientait. Dans le miroir, ses yeux semblaient soudain plus sombres,, étincelaient de désir aussi.
Et puis merde ! pensa-t-elle, pourquoi attendre alors que le feu la dévorait déjà ? Lentement, tentant de garder un semblant de grâce, elle souleva l'une de ses cuisses et la posa sur l'accoudoir. Bon sang, c'était maintenant. A cette pensée, son sexe palpita et un frémissement courut sur sa peau. Son reflet souleva sa deuxième cuisse, la cala dans le creux de l'autre accoudoir. Ils semblaient faits pour elle, exactement à la bonne mesure, au bon écartement pour que sa position soit parfaite, délicieusement obscène et ostentatoire.
Un instant, Line s'accorda le temps de s'observer, cette femme presque nue aux cuisses grandes ouvertes, ce sexe offert sans fard ni pudeur, son excitation jetée à la face du monde. C'était ça, exactement ce qu'elle avait eu en tête toutes ses années, la pensée qui l'obsédait si souvent. Sans quitter son reflet des yeux, ses mains coulèrent lentement sur son ventre, trouvère la peau douce à l'intérieur de ses cuisses, puis les chairs de feu et d'eau, la plaie d'un désir liquide.
Y avait-il quelqu'un derrière la glace sans tain ? Incontestablement oui. C'était le jeu, l'essence même de ce salon, sa seule raison d'être. Line imagina ce quelqu'un, son regard scrutateur, son excitation à la regarder, et, sans plus retenir ses mains, elle renversa la tête sur le velours délicat.
Femme, 99 ans, France
Très sexy et très agréable à lire, en fermant les yeux on arrive presque à la voir...Ange
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Le salon d’acupuncture troisième acte.

Sophie, s’installa avec aise sur la banquette, Lorelei l’assistante de Mr Chang régla à l’aide de la commande électrique l’appui tête en creux.

Pour se faire, elle reposa délicatement la longue chevelure de Sophie de part tous les côtés pour bien dégager sa nuque.

Sophie ne pouvait détourner son regard du sexe de Lorelei, en effet, cette dernière possédait un sexe fendu bien haut délicatement ourlé qui s’entrouvrait chaque entrechat plus prononcé.

Ensuite délicatement l’un après l’autre elle leva avec une délicatesse et une douceur sans pareil les mollets de Sophie afin de placer ses pieds

chaussés dans les étriers.

Un dernier réglage de l’appui fessier et elle fut prête.

Lorelei d’un coup d’œil attendit l’approbation de Mr Chang. Ce dernier s’approcha, contempla la mise en scène, Sophie commençait déjà à

perler.

Il fut pris d’une violente érection de belle facture pendant quelques instants.

Raymond, malgré sa posture entravé par des sangles de cuir n’en perdit pas une miette, les yeux écarquillés.

Mr Chang avec la dextérité d’un virtuose plaça moult épingles à la base du cervelet de Sophie.

Tandis que Lorelei vint mettre en place une pompe sur sa vulve maintenant bien ouverte et toute scintillante qui brillait dans la lumière douce.


Ce fut le tour de Marie-Berthe qui prit la position de yoga du corbeau, bien sûr Lorelei plaça des appuis stratégiques pour qu’elle ne s’ankylose

pas dans cette position difficile.

Avec une indécence totale, le castor ébouriffé de Marie-berthe se trouva ainsi exposé.

Lorelei équipée d’une brosse démêla avec patience de chaque coté les poils bouclés de ce bien joli calamar déjà mouillé.

Ensuite elle apposa une pompe sur le clitoris bien dardé de sa patiente.

Ce qui déclencha une nouvelle érection de Mr Chang avec ce coup-ci une belle goutte opaque de liquide séminal.

Ce dernier se déplaça ainsi vers Raymond et lui planta plusieurs petites banderilles tout le long de son sillon inter-fessier.

Il se recula pour admirer son œuvre, tandis que Lorelei aspira avec un bruit obscène le gland carmin pourpre pour prendre et déguster ce

divin sérum.

C’en était trop pour le maitre pâtisser, les yeux révulsés par cette audace, dans un gémissement il explosa tout comme les cierges magiques

de ses pièces montées en pluie fine.



Des dizaines et des dizaines de petits flocons neigeux dansèrent un instant dans l’air avant de retomber sur son corps luisant de sueur et sur

le cuir foncé de la banquette.



Haletant, le goupillon de Raymond perdit de sa superbe.Il se rétracta rapidement comme un tuyau souple d’arrosage ayant perdu sa pression.



Lorelei prit une pipette pour récupérer cette essence de plaisir et la porta sa bouche.


Comme un sommelier appliqué, elle dégusta. « roquette » dit elle à l’attention de Mr Chang.

Ce dernier s’empara de sa tablette pour noter l’information et tendit un tube à Lorelei pour le rajouter à sa collection.
Femme, 99 ans, France
Très imagé ce récit et délicieux à suivre oui!
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Gardez patience très chère eurydice,

Je vous prépare l'acte quatre, je suis enjoué d'avoir une fidèle lectrice comme vous, je peux même dire que j'en suis fierRougir

Et c'est avec une joie sans mélange que j'affute déjà ma plume.



Bien à vous

ESNANT29
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
En tout bien tout honneur bien évidemment Esnant29....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/03/25 17:57 par plume33.
Homme, 59 ans, France, Bretagne
Bonsoir plume 33,


Je vous trouve un tantinet cavalier sur ce coup là, très cher.


Mais soit, je vous pardonne cet écart, sans doute du à un état d’euphorie passagère.


Sans tout vous dévoiler, je vais rajouter un camarade d'infortune à notre cher et dévoué Raymond.

Il devrait lui aussi vous plaire.


Laisser vous surprendre.

Bien à vous

ESNANT29
Homme, 50 ans, France, Nouvelle-Aquitaine
Déjà qu'il faille que je me laisse m'affûter sans mot dire, plus rien de vous ne pourra me surprendre... Voyons voir .....
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
De l’autre côté du mirroir

Lui, assis confortablement dans un fauteuil de velours, sentait la main fine de sa femme caresser distraitement l’intérieur de son poignet. Ils observaient.
Elle, le menton relevé, les yeux mi-clos, ressentait déjà le poids du désir s’infiltrer entre eux. Il y avait quelque chose de sacré dans ce moment, un rituel silencieux, un partage sans parole.

Dans le miroir, la femme seule offrait son plaisir à l’invisible, à eux, à tous ceux qui savaient regarder sans troubler la scène.

“Elle est belle.”

La voix de sa femme était basse, vibrante, presque une prière. Son souffle s’était légèrement accéléré, et il devinait, sous sa robe fluide, le frisson qui remontait sur sa peau.

Il posa une main sur sa nuque, douce et ferme à la fois, sentant l’onde de chaleur qui la traversait. Ils n’avaient pas besoin de mots.

Dans le salon feutré, l’acte d’une femme devenait le désir d’un couple.
Couple, 45 ans, France, Hauts-de-France
@Belleronde89, merci pour ce cadeau
Amoureux
Femme, 56 ans, France, Île-de-France
Il Cinema dei Sospiri

Chiara avait toujours rêvé de voir un film comme ça. Pas au sens “oh, une œuvre d’auteur avec un plan-séquence de 12 minutes sur une tasse de café”, non. Ça, elle s’en fichait. Ce qu’elle voulait, c’était une vraie projection interdite aux âmes prudes, avec un écran immense, des fauteuils en velours épais, et… un public hautement réactif.

Et ce soir, au Club 69e, son vœu était exaucé.

Dans la salle obscure du Cinema dei Sospiri, les soupirs faisaient partie de la bande-son. Littéralement. Dès l’entrée, un panneau l’annonçait :
“Vietato ai timidi. Siete qui per guardare… e per essere guardati.”
(Interdit aux timides. Vous êtes ici pour regarder… et être regardés.)

Alors, elle s’était installée. Rang du milieu, fauteuil large, jambes croisées avec cette assurance feinte qu’elle pratiquait si bien.

À l’écran, la magie opérait. Un vieux film érotique italien des années 70, avec des cadrages douteux et des dialogues qui n’avaient aucun sens. Des phrases comme “Sei come una tempesta, ma con le tette” (Tu es comme une tempête, mais avec des seins), lâchées avec le plus grand sérieux par un type à la moustache impeccable.

Mais surtout, il y avait l’ambiance.

Ici, les spectateurs ne faisaient pas que regarder.

Juste à côté d’elle, un couple échangeait des caresses distraites, comme si c’était la chose la plus normale du monde. Deux rangs devant, une femme seule se mordillait l’index, son autre main ayant manifestement trouvé mieux à faire. Plus loin, un homme tenait son verre d’un air pensif, avant de lentement le poser pour mieux s’abandonner à l’expérience… collective.

Chiara, elle, était figée.

L’idée l’excitait. L’idée la terrorisait. L’idée l’excitait et la terrorisait, ce qui était un cocktail mental aussi explosif qu’un Negroni à jeun.

Son problème ? Elle ne savait pas comment bouger.

Si elle décroisait les jambes, est-ce que ça voulait dire “je suis partante” ?
Si elle posait une main sur sa cuisse, allait-on considérer que c’était un premier pas vers une aventure tactile spontanée ?
Et si elle osait un regard trop appuyé, allait-elle se retrouver dans une scène digne du film projeté ?

Santa Madonna, comment faisaient les autres ?

Elle prit une inspiration. Respira, Chiara. Respira.

Une main se posa sur l’accoudoir, juste à côté de la sienne.

Elle sentit le frisson parcourir sa colonne, le sang accélérer sous sa peau. Son regard glissa sur l’écran, puis sur cette main étrangère, aux doigts longs, élégants. Une main qui ne bougeait pas, qui attendait.

Elle savait qu’ici, rien n’arrivait sans consentement.

Alors, lentement, elle ouvrit sa paume et laissa son petit doigt frôler l’inconnu(e).

Et puis merde. Un film pareil méritait d’être vécu… jusqu’au bout.
Femme, 99 ans, France
Beaucoup je pense aimerai être dans cette salle obscure à participer à cette projection érotique, moi la première
Femme, 99 ans, France
Je ne sais pas si Belleronde89 a un film particulier en tête pour cette projection, mais pour moi il n'y a que Federico Fellini qui me fascine dans le cinéma italien de ces années là.
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